Mercredi, la police anti-émeute a tiré des balles en caoutchouc et des grenades incapacitantes pour disperser les étudiants qui manifestaient devant l’université du Cap Occidental.
Les violences ont éclaté après que plusieurs bâtiments du campus, dont le bureau des finances, ont été incendiés pendant une journée de manifestation sur le campus du Cap.
Les étudiants ont jeté des briques sur les policiers, touchant un agent à la tête.
La police a envoyé du renfort pour contenir la situation mais sans succès. Plusieurs étudiants ont été arrêtés.
L’université a été durement touchée par les manifestations le mois dernier. Les étudiants demandaient à la base l’abandon des projets d’augmentation des droits d’inscription. Mais quand le président Jacob Zuma a annoncé le mois dernier qu’il n’y aurait pas d’augmentation en 2016, les étudiants ont alors demandé la gratuité de l’enseignement.
Dans d’autres parties du pays, les manifestations se sont arrêtées et les examens ont pu reprendre.
A l’UWC, les étudiants devaient passer leurs examens à 12h30 heure locale mercredi, mais avant midi les manifestations sont devenues violentes, perturbant la tenue des examens.
Les étudiants demandent que tous les examens soient annulés jusqu’à ce que leurs demandes soient satisfaites.
Un réfectoire de l’université a été pillé alors que la situation était hors de contrôle.
Le gouvernement a mis en place une force de travail pour répondre aux attentes des étudiants, dont l’éducation gratuite et le racisme institutionnalisé.
L’éducation gratuite est une promesse faite par l’African National Congress (ANC). Lors de son 52ème congrès en 2007, le parti a promis de rendre l’éducation gratuite en sept ans. L’ANC est critiqué car il n’a pas respecté ses promesses.
Source: french.cri.cn