Au moins six personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées lundi 27 novembre dans des affrontements entre orpailleurs à la frontière entre la Guinée et le Mali. Mais les circonstances de ces violences restent floues.
Les autorités guinéennes parlent d’affrontements qui se seraient déroulés de leur côté de la frontière, dans la localité de Galakoro. « Nos services nous ont rapporté que les chasseurs maliens, une fois dans la zone aurifère, auraient descendu le drapeau guinéen et l’auraient brûlé. C’est ce comportement qui aurait mis le feu aux poudres », affirme Abdoul Kabele Camara, ministre guinéen de la Sécurité et de la Protection civile.
Côté malien, pas de commentaire sur ces évènements. Le ministre de l’Administration territoriale Tiéman Hubert Coulibaly évoque de son côté des violences dans la localité de Niaouléni, du côté malien de la frontière : « A chaque fois qu’il y a la découverte de sites riches en minerais les populations trouvent le moyen de vouloir se les approprier. Ça crée des disputes… Il y a d’énormes tensions. »
Bamako et Conakry semblent avoir pris la mesure du problème. Des renforts ont été déployés sur place pour tenter de rétablir l’ordre dans cette zone riche en or et des discussions ont été engagées pour tenter de trouver une solution administrative à ce problème ancien
RFI