Les responsables de l’Association Yélimané Dagakané étaient face à la presse le dimanche 25 novembre 2018 à leur siège sis au quartier Baco Djicoroni ACI de Bamako pour non seulement dénoncer la manière dont leur collègue Mamadou Kagni Kébé a été interpellé par les autorités maliennes, mais aussi, inviter le gouvernement à trouver une solution à la situation d’incompréhension qui existe au niveau de la mairie de Konsiga (Cercle de Yélimané, région de Kayes).
Cette conférence de presse était animée par le président de la jeunesse de la commune de Konsiga (cercle de Yélimané, région de Kayes), Aboubacar Siby, en présence du président du bureau central de l’Association Yélimané Dagakané, Tidiani Niakaté, du secrétaire général de l’Association, Tama Dramé, la présidente des femmes de l’Association Yélimané Dagakané, Adja Kandja Traoré, sa vice-présidente, Mabintou Dramé, de Bakary Diamou de ladite association et de nombreux autres membres de Yélimané Dagakané.
Tout au long de la conférence, les conférenciers ont développé deux points : la démission, selon eux, de 7 conseillers sur 11 dans la commune de Konsiga (Yélimané) et l’interpellation d’un des leurs, en la personne de Mamadou Kagni Kébé et dont son jugement est prévu pour le 18 décembre 2018 au tribunal de la commune 3 du district de Bamako. S’agissant du premier point, le conférencier, Aboubacar Siby a fait savoir que depuis belle lurette, il y a des divergences de vues entre le maire de Konsiga, Tamassa Kébé et la population. « Depuis les manifestations violentes ayant fait de mort et de blessés, la jeunesse est en train de sécuriser la mairie pour la paix et la quiétude », a-t-il dit. Avant d’ajouter que 7 conseillers sur 11 ont démissionné dans la commune de Konsiga.
A cet effet, il a invité le gouvernement à prendre ses responsabilités et d’appliquer la loi qui s’impose. Concernant l’interpellation de Mamadou Kagni Kébé de l’Association Yélimané Dagakané, le conférencier, Aboubacar Siby a déploré la manière dont cette interpellation a été faite par les autorités maliennes. Selon lui, Mamadou Kagni Kébé a été interpellé par les forces de sécurité sur la route sans mandat ni rien. Il dira par la suite qu’une plainte est déposée contre Mamadou Kagni Kébé pour diffamation, menace de mort, incitation à la violence, association de malfaiteurs etc.
A ses dires, le jugement de Mamadou Kagni Kébé est prévu pour le 18 décembre 2018 au tribunal de la commune 3 du district de Bamako. Ainsi, les conférenciers dont Adja Kandja Traoré et Bakary Diamou ont invité les membres de Yélimané Dagakané à sortir massivement le jour du jugement de Mamadou Kagni Kébé pour le soutenir. Répondant aux questions des journalistes, le président du bureau central de l’Association Yélimané Dagakané, Tidiani Niakaté a déploré la violation des droits de l’Homme dans le cercle de Yélimané.
Source: Le Républicain