Jamal Khashoggi froidement assassiné depuis le 2 octobre 2018 dans le consulat saoudien d’Istanbul, les circonstances de sa mort restent encore obscures. Une chaine de télévision turque a diffusé dimanche 30 décembre 2018, certaines images de vidéosurveillance montrant des hommes transportant des sacs. Il s’agirait bien selon ladite chaine des sacs contenant le corps démembré du journaliste saoudien Jamal.
La chaine de télévision turque A-Haber a publié tard le dimanche 30 décembre 2018, des images tirées de la vidéosurveillance montrant trois hommes qui transportaient en somme trois valises et deux gros sacs sombres à l’intérieur de la résidence du consul saoudien non loin du consulat. Pour être précise dans ses informations, la chaine A. Haber confirme bien que le corps du journaliste Jamal se trouvait dans lesdits sacs et valises dont disposaient ces trois hommes. Aussi, explique la chaine les valises et sacs visibles sur les images, ont été apportés à bord d’un minibus qui se trouvait initialement devant le consulat. Lequel minibus s’est ensuite rendu dans un garage de la résidence du consul. Se rapportant toujours aux informations de ladite télévision, les trois hommes visibles sur l’image et qui portaient des sacs et valises avec lesquels ils sont entrés dans la résidence du consulat venaient de décharger le minibus qui n’est pas visible sur les images.
Il convient de noter que la résidence de même que le consulat ont été en mi-octobre fouillés par les autorités turques en vain. Plusieurs autres localités d’Istanbul ainsi que près de la ville ont été également fouillées sans retrouver le corps du journaliste disparu. Avant cette révélation, les autorités turques avaient annoncé que le corps avait été démembré puis jeté hors du consulat. Ainsi, citant des sources turques, la chaine A-Haber affirme que le corps démembré de Jamal se trouve dans ces sacs et valises. En la matière, les médias turcs avaient raconté pendant un temps que les enquêteurs privilégient la piste d’une dissolution du corps démembré dans de l’acide.
Mamadou Diarra
Source: Le Pays