A l’aéroport de Bamako Sénou, il n’est plus permis de laisser ses bagages à la portée des douaniers. Raison, les bagages disparaissent sans trace. Plus grave,  l’usager est intimidé en cas de revendication.

En effet, le nouveau directeur des Aéroports du Mali a du pain sur la planche, car le département auquel il est désormais charger de diriger n’est plus que, l’ombre de lui-même en raison du comportement des agents de douanes qui sont pour la plupart à la solde du vol, de la magouille et des petits trafics.

Il faut le dire, le douanier et le voleur se confondent à l’Aéroport de Bamako Sénou présentement. Car, nombreux sont les usagers qui affirment avoir vu des douaniers filer avec les objets d’autrui. Les témoignages en la matière ne manquent pas. Il suffit d’interroger des usagers, des passagers ou des vendeurs ambulants. Sauf par peur, tous vous diront que, ce sont les douaniers qui volent les objets des usagers. Sinon comment comprendre que, dans un magasin où seuls des douaniers ont accès qu’on constate  toujours des disparitions de marchandises, d’objets de valeur.

Ces voleurs, pardon porteurs d’uniforme sont tellement intelligent qu’ils ne volent que, ceux qui ont beaucoup de marchandises ou d’objets. Ce qui fait qu’au départ l’affaire passe inaperçue, mais une fois la marchandise arrivée à destination, le constat est amer.

Une autre manière de tricher, la  lourde taxation  des objets pour pousser les propriétaires à les à abandonner.
Combien ils sont les usagers à abandonner leurs objets aux mains des douaniers ?

La seule réponse qu’on peut dire, c’est qu’ils sont nombreux au point qu’on ne pas définir le nombre. C’est Triste, mais c’est ça la réalité à l’aéroport de Bamako présentement où tout est fait pour dérober les clients.

Quelle honte pour ces porteurs d’uniforme qui oublient les raisons de leur présence sur les lieux pour s’adonner à des  pratiques inadmissibles !

Le nouveau Directeur de la douane et celui des aéroports du Mali doivent agir pour réinstaurer la tranquillité d’antan.

Youssouf Traoré

Source: La Boussole