Adieu El hadji,
Ce sont des milliers de personnes de tous âges et de toutes conditions qui se sont rassemblées au domicile de Elhadj Moussa dit Djougal Dolo, dimanche 21 janvier pour lui dire adieu. Il a été inhumé au cimetière de Sotuba.
Notre Doyen, notre Permanent, notre camarade nous a quittés le samedi 20 janvier, à la Polyclinique Pasteur où il avait été admis dans la nuit de dimanche à lundi.
Militant de la JUS- RDA, membre de la Milice Populaire, leader syndical des Postes et Télécommunications, il s’est engagé corps et âme au sein du PARENA à Bamako et à Bandiagara.
Élu communal de Sangha, membre du Conseil de Cercle de Bandiangara,
El hadj Moussa Dolo était un homme entier, jovial, inaccessible au découragement malgré les épreuves.
C’est un grand patriote, un grand militant qui laisse le PARENA orphelin. Il était le grand-père des uns, le copain des autres. Il n’avait pas d’âge.
Il était l’âme du siège du parti.
C’est un baobab de 80 hivernages qui s’est couché ce 20 janvier 2018.
Malgré son âge avancé, il a pris une part active à toutes les manifestations de AN TÈ, A BANNA contre la révision constitutionnelle en juin, juillet et août 2017.
Il s’est opposé au putsch de mars 2012 au nom de ses convictions démocratiques.
Moussa Dolo était un des premiers à la Bourse du Travail, siège de l’opposition au coup d’État en 2012.
Al hadji, nous nous engageons à maintenir allumée la flamme éternelle du combat pour la renaissance de notre vieille Nation, auquel tu as consacré toute ton énergie, toute ta vie durant.
Prends un repos bien mérité, combattant!
Tiébilé Dramé
Source: Le Républicain