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Adéma-MPR: l’hostilité permanente

C’est peu dire qu’entre Abeilles et Tigre, le désamour ne date pas de la nomination de Choguel à la Primature. Pour avoir pioché sur le terrain et puiser dans les réserves électorales de l’UDPM, c’est compréhensible que l’Adéma abhorre affronter le MPR sur l’effectivité de la démocratie. L’intolérance est partie jusqu’à la menace de prendre les armes pour combattre les Tigres si jamais les Maliens leur confiaient le pouvoir. En ce temps, tous ceux qui se réclamaient de l’UDPM devraient aller en prison.

C’est dans ces conditions d’inimitié sans concession que «Choguel et ses amis» ont obtenu leur récépissé ; et c’est en toute logique qu’ils se sont positionnés dans l’opposition pure et dure contre le régime des démocrates sincères et des patriotes convaincus.
Après la catastrophe électorale du 13 avril, la non-reconnaissance des institutions, la prison pour opposition à l’ordre public (pour ne pas dire au régime), le boycott du processus électoral où l’Adéma ayant tout raflé distribuait des députes à ses partis satellites, le MPR et les autres partis du Collectif des partis politiques de l’Opposition (COPPO) qui devraient faire face au projet de référendum de Alpha Oumar Konaré. L’Assemblée nationale avait adopté le 21 juillet 2000 le projet de révision de la Constitution qui devrait être soumis à un référendum le 23 décembre pour l’arbitrage du peuple.
Pour le régime Adéma, il s’agissait d’»améliorer le fonctionnement des institutions démocratiques» du Mali. La classe politique fatiguée des 5 ans d’intifada politique avait diversement réagi au projet de la révision constitutionnelle. Les participationnistes ont dit pris la main tendue de l’Adéma, tandis que le Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR) et des partis fidèles à leurs convictions ont appelé à voter NON.
Notons que le PARENA qui faisait pourtant partie de la majorité présidentielle avait, de son côté, souligné qu’il n’y avait pas de «consensus» autour du projet.
Dans le projet de révision constitutionnelle, l’Adéma proposait à l’article 31 qui stipule «Toute personne de nationalité malienne peut être candidate à la présidence de la République», sans faire référence à «l’origine» malienne et permettant par conséquent aux binationaux de se présenter à l’élection présidentielle. Il a introduit un article donnant la possibilité aux députés d’être élus «aux modes de scrutin mixtes», tandis qu’un autre insiste sur le fait que «nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels de cinq ans».
Le projet n’a pas dépassé la censure de la Cour Constitutionnelle. Les nouveaux députés Alternatistes (Alternative 2002) y ont mis le holà…

LA RÉDACTION

Info Matin

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