Après plusieurs semaines d’engagement dans des conditions difficiles, les groupements tactiques déployés ont démontré leur capacité à effectuer des manœuvres complexes.
Face à un ennemi refusant le contact, les unités sahéliennes et françaises n’ont eu de cesse de le poursuivre. Les groupes armés terroristes (GAT) ont ainsi perdu ou abandonné des ressources, commettant des erreurs et dévoilant parfois leur position.
Ainsi la composante terrestre s’est emparé d’un plot logistique contenant de l’armement et des moyens de transmissions. De la même façon, elle a pu se saisir également de nombreuses ressources abandonnées par les GAT dont le l’armement et des véhicules.
La composante aérocombat a poursuivi son appui aux forces déployées au sol par une couverture de ses capacités de transport de personnel et de logistique. Simultanément, il a escorté une mission de transport de carburant au profit des FAMa de Gossi, à Boulikessi, aidé dans la mise en place par la Force Conjointe G5 Sahel.
Les opérations terrestres ont pu être menées grâce à la composante aérienne, les moyens de renseignement français, la livraison par air, soit 49 tonnes, et le ravitaillement, permettant aux unités de tenir dans des conditions rustiques et assurant ainsi leur résistance dans un environnement complexe.
L’ensemble des opérations menées depuis plusieurs mois a permis d’opérer dans tout le Liptako malo-nigérien et a eu pour effet d’affaiblir durablement l’EIGS, limitant ainsi les capacités de ce dernier à réaliser des attaques massives et coordonnées.
Par ailleurs, une unité légère de reconnaissance et d’intervention malienne a œuvré au côté du premier détachement franco-estonien de la Task force Takuba pour conduire des missions dans des zones refuges au cœur du Liptako.
Le partenariat de combat des forces armées nigériennes et maliennes avec la force française continue à gagner en efficacité. Ainsi, les missions d’entraînement des forces armées maliennes se sont poursuivies à Gossi pour la 4e unité méhariste, à Gao pour la compagnie du bataillon de l’armée reconstituée avec la gendarmerie prévôtale et à Tessalit pour une unité FAMa réalisant de l’entrainement au tir de combat. Les unités FAMa ont également patrouillé au côté d’une unité de la composante terrestre dans Amachache et sur le marché d’Adiora.
Lors des différentes opérations, les autorités militaires maliennes et nigériennes ont renouvelé leur soutien aux actions en cours et à venir impliquant entrainements et engagements communs. La Sahélisation et l’internationalisation se poursuivent donc inexorablement sur les trois frontières.
Sur le reste du territoire, la force Barkhane est en mesure d’agir en cas de forte dégradation du contexte sécuritaire à la demande des autorités militaires maliennes.
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