La salle de réunion de la direction régionale des Eaux et Forêts de Mopti a abrité du 17 au 19 mai, un atelier de formation des organisations féminines sur la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation. L’ouverture des travaux a été présidée par le conseiller aux affaires administratives et juridiques du gouverneur de la Région de Mopti, Abdrahamane Tangara, en présence de deux représentantes du Collectif des femmes du Mali (COFEM), Mmes Dembélé Aïssata Kane et Keïta Rokia Traoré. L’évènement a aussi enregistré la présence du directeur régional de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille de Mopti, Moussa Doumbia, et de Mme Dembélé Sourakamouso Kouyaté, présidente de l’antenne COFEM de Mopti.
Organisé par le COFEM avec l’appui de NED (Fondation nationale pour la démocratie) en collaboration avec la mission Misahel, la rencontre a regroupé une trentaine de leaders d’associations partenaires des régions de Gao, Tombouctou et Mopti. La session visait à compléter les acquis de la formation des femmes leaders sur le DDR (Désarmement, Démobilisation et Réinsertion) dans les régions de Mopti, Sikasso, Tombouctou, Gao et dans le District de Bamako ; et amener les femmes à s’impliquer dans la mise en place des comités consultatifs locaux de sécurité (CCLS) dans les localités ciblées.
A l’ouverture des travaux, Mme Dembélé Aïssata Kané a présenté l’atelier comme une contribution du COFEM à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation. L’approche consiste à susciter un éveil de conscience des femmes afin qu’elles participent effectivement au processus de développement dans une société de paix et d’équité.
Le directeur régional de la promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille et le représentant du gouverneur ont salué l’initiative et le choix de Mopti pour abriter cette importante rencontre.
Le conseiller aux affaires administratives et juridiques du gouverneur a rappelé que l’Accord pour la paix et la réconciliation est une chance pour le Mali. Au regard de l’importance du rôle des femmes dans la gestion des conflits, les autorités régionales ne ménageront aucun effort pour soutenir les initiatives tendant à renforcer leurs capacités, a promis Abdrahamane Tangara.
Trois jours durant, les participantes ont discuté avec le facilitateur, Mamadou Kolly Coulibaly, du contenu de l’Accord. Au cours des travaux de groupe, elles ont approfondi la réflexion sur l’identification et l’analyse des difficultés de mise en œuvre de l’Accord et défini une approche de contribution du COFEM à la recherche de solutions.
D. COULIBALY
AMAP-Mopti
Source : L’ Essor
