Les femmes échangent sur les voies et moyens d’accroitre leur participation à la mise en œuvre et au suivi de l’Accord de paix, selon le Bureau de la Communication Stratégique et de l’information publique de la MINUSMA.
Du 9 au 11 juillet dernier a eu lieu, un atelier de réflexion et de renforcement des capacités, afin d’augmenter le niveau de participation des femmes à la mise en œuvre et au suivi de l’accord pour la Paix et la Réconciliation, issu du processus d’Alger. Des recommandations devant permettre de palier à cette sous-représentation des femmes sont sorties de ces trois jours de réflexion. Leur application devrait avoir des répercussions positives sur les efforts entrepris pour parvenir à la paix au Mali.
La MINUSMA en collaboration avec ONUFEMMES, FNUAP et le Ministère de la Promotion de la Femme, l’Enfant et la Famille a élaboré un projet intitulé ” De victimes à actrices de la paix : Renforcement de la participation des femmes dans la mise en œuvre de l’accord de paix et l’amélioration de la cohésion sociale”. Financé par l’Initiative pour la Promotion du Genre 3, du Fonds pour la consolidation de la Paix, ce projet vise à promouvoir une paix durable et inclusive, grâce à une plus grande participation des femmes dans la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali.
Des recommandations fortes sont issues de l’atelier, notamment la prise en compte des femmes dans la mise en œuvre de l’accord au niveau national et local. Ceci, à travers la participation politique (– application de la loi 052) mais aussi, le Conseil consultatif élargi, les autorités intérimaires au niveau des cercles, le CSA, les mécanismes de suivi de l’Accord. Parmi elles, le Comité National de DDR ; (CNDDR, la Commission nationale de la Réforme du Secteur de la Sécurité. Les femmes recommandent également la création d’une commission d’observation indépendante des femmes pour la mise en œuvre de l’accord. Elles souhaitent aussi élaborer une stratégie genre, en fonction de l’évolution de la mise en œuvre de l’accord. Le respect strict des textes nationaux, régionaux et internationaux auxquels le Mali a souscrit est aussi un point important de leurs recommandations. Pour elle, la diffusion et la poursuite de la diffusion de l’accord de paix au sein de toutes les communautés dans les différentes langues reste un impératif.
Les recommandations ont été lues lors de la cérémonie de clôture, en présence du Secrétaire général du Ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et du Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies, Koen Davide, du représentant du HRPR, des partenaires bilatéraux.
Mahamane Maïga
Lejecom