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Accessibilité et statistiques: l’allocation su Mali passe de 300 à 600 millions de dollards

Deux projets relatifs à l’amélioration de l’accessibilité en milieu rural et l’amélioration du système des statistiques, d’un montant de 52,2 milliards FCFA, étaient au cœur d’accords qui ont été signés, hier par le ministre de l’Economie et des finances, Boubou CISSE, et la Directrice des opérations de la Banque mondiale au Mali, Soukeyna KANE qui a saisi l’occasion pour annoncer le doublement de l’allocation du Mali au niveau de l’Association internationale de développement (IDA).

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La cérémonie de signature au ministère de l’Economie a eu lieu en présence des ministres de l’Equipement et du désenclavement, Mme TRAORE Seynabou DIOP, et de l’Aménagement du territoire et de la Population, Adama Tièmoko DIARRA.
Après les signatures de Convention, Soukeyna KANE a expliqué que les deux accords s’inscrivent dans le cadre d’un soutien constant que la Banque mondiale apporte pour le développement économique et la réduction de la pauvreté au Mali.
Le Projet d’amélioration de l’accessibilité en milieu rural (PAAR), tout comme le projet d’appui aux statistiques s’inscrit dans le cadre du Partenariat Pays qui organise et définit les axes de collaboration entre le Groupe de la Banque mondiale et le Gouvernement du Mali, a-t-elle fait comprendre.
Le premier accord, d’un montant d’environ 42 milliards FCFA, selon la représentante de la Banque mondiale, est destiné au financement du PAAR. Dans ce cadre, a-t-elle indiqué, l’appui de la Banque mondiale vise à répondre aux besoins urgents de désenclavement des populations rurales dont une forte proportion reste encore vulnérable ; et jeter les bases d’un développement durable.
Quelques 650 000 personnes, notamment des communautés d’agriculteurs, vivant non loin des routes réhabilitées dans les régions de Koulikoro et Sikasso, bénéficieront directement du PAAR, selon la Directrice des opérations qui espère une meilleure prise en compte des femmes.
L’aménagement de 1 700 km de pistes rurales prioritaires, a-t-elle assuré, facilitera l’accès aux services sociaux de base en toute saison et le désenclavement des zones agricoles en permettant aux paysans de vendre leurs récoltes dans les marchés et accéder plus facilement aux intrants. Pour elle, le projet devrait d’ailleurs renforcer la cohésion sociale en milieu rural, en finançant le long des pistes, la réhabilitation d’infrastructures communautaires : écoles et centres de santé ; la construction des hangars pour les marchés agricoles et l’aménagement des périmètres maraîchers contribuant à l’autonomisation des femmes…
Pour le second accord, qui se fait à travers un don de l’Association internationale de développement (IDA), d’un montant d’environ 11 milliards FCFA, il porte sur l’amélioration du système statistique national. Son objectif est le renforcement des capacités du système statistique national à produire et à publier des statistiques.
Soukeyna KANE s’est réjouie des efforts déjà fournis par le Gouvernement dans ce sens.
Elle a annoncé que la cérémonie du jour marquait le lancement du nouveau cycle de l’IDA qui voit l’allocation de notre pays doubler, en passant de 300 à 600 millions de dollars.
Le ministre CISSE a salué la constance et l’efficience du partenariat entre le Mali et la Banque mondiale. Il a décliné les 4 volets du PAAR, à savoir la composante aménagement des pistes rurales et aménagements connexes ; la composante entretien courant des pistes rurales et amélioration de la sécurité routière ; la composante appui opérationnel au projet, comprenant l’appui à la gestion du projet, la mise en œuvre des plans d’action de réinstallation et des actions d’engagement citoyen.
Pour ce qui est du second projet, a souligné le ministre, il permettra à l’Institut national de la statistique ainsi qu’aux différents services afférents comme le Conseil national de la statistique ; la Cellule de planification statistique du secteur de l’agriculture et l’Observatoire du développement humain durable d’être mieux outillés dans la collecte, l’amélioration de la qualité et la diffusion des données, ainsi que le développement des ressources humaines institutionnelles.

Par Bertin DAKOUO

 

Source: info-matin

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