Ce sommet qu’accueille aujourd’hui le Nigeria intervient deux ans, presque jour pour jour, après celui tenu à Paris 17 mai 2014.
Les présidents du Gabon (en qualité de président de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale), du Bénin, du Cameroun, du Tchad et du Niger ainsi que les représentants de l’Union européenne (UE) et de la Cédéao se sont réunis ce 14 mai 2016, autour du chef de l’Etat nigerian Muhammadu Buhari, pour tenter de mettre un terme à l’insurrection des islamistes de Boko Haram qui sèment la terreur dans la région.
A cette rencontre, dont l’enjeu porte sur l’évaluation du succès des opérations militaires en cours, ainsi que sur la résolution rapide de la crise humanitaire qui en découle, se sont joints également le président français, François Hollande, le secrétaire d’État américain adjoint Antony Blinken, ainsi que le chef de la diplomatie britannique, Philip Hammond.
Boko Haram demeure une menace pour la région. «Malgré des résultats impressionnants dans la lutte contre Boko Haram, qui a été amoindri, le groupe terroriste reste une sérieuse menace. », a déclaré François Hollande, ce samedi 14 mai, lors d’un point de presse à Abuja, la capitale nigériane.
Nul doute que des solutions plus fermes et accrues seront évoquées pour éradiquer ce phénomène. Au regard des pertes humaines et des ravages provoqués par la secte islamiste Boko Haram, les discussions devraient également porter sur les effets humanitaires de ce conflit qui a fait plus de 20 000 morts depuis 2009 et contraint plus de 2,6 millions d’habitants à se déplacer.
Des questions économiques ne seront pas en reste. Car, les incidences économiques de ce conflit sont aujourd’hui perceptibles et ont des conséquences même au-delà des zones de conflit.
Synclair Owona
Source: agenceecofin.com