L’Abattoir Frigorifique de Sabalibougou a tenu sa 2ème session du comité de pilotage le 11 février 2014 à la Direction des Finances et du Matériel du ministère du développement rural (ex ministère de l’agriculture). Cette 2ème session a été placée sous le signe du grand changement au niveau de l’Abattoir.
La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le chef de cabinet du ministre délégué chargé de l’élevage, de la pêche et de la sécurité alimentaire, Mady Kanouté. On notait également la présence du Directeur Général de l’Abattoir, Ibrahima Diané.
Dans son discours d’ouverture, Mady Kanouté, chef de cabinet du ministre délégué chargé de l’élevage, de la pêche et de la sécurité alimentaire, a rappelé les missions de l’administration provisoire de l’Abattoir.
Selon lui, cette équipe doit : gérer l’abattoir de façon à maintenir les installations dans un état d’hygiène et de propreté adéquat ; proposer un plan d’aménagement et de réhabilitation de l’Abattoir ; mettre en place un système de gestion approprié à l’institut et surtout réhabilité et mettre l’Abattoir aux normes à partir des fonds propres.
En effet, en 2013 les activités réalisées par l’administration provisoire de l’Abattoir sont entre autres : la régulation de la situation des travailleurs par la signature de leur contrat et leur inscription à l’INPS et l’adhésion à l’AMO ; la mise en place d’un système de comptabilité répondant aux normes du SYSCOA ; la réalisation d’un séchoir de sang permettant à l’Abattoir de lutter contre la pollution de l’environnement.
Ainsi, les dépenses relatives à ces travaux de réhabilitation, d’équipement, au fonctionnement de l’Abattoir et aux salaires des ouvriers au titre de l’année écoulée (2013) s’élèvent à 235 310 233F CFA. Ce qui a fait apparaitre, selon M. Kanouté, un résultat d’exploitation positif de 7 552 212F CFA.
Pour l’année 2014, le budget s’élève à en recettes 238 188 000F CFA et en dépenses à la somme de 237 327 796F CFA.
Aussi, le chef de cabinet du ministre délégué chargé de l’élevage, de la pêche et de la sécurité alimentaire a souligné les difficultés auxquelles l’Abattoir reste confronté et qui peuvent compromettre ses fragiles acquis.
Au titre de ces difficultés, il a cité « la recrudescence des abattoirs clandestins à Bamako et Kalabankoro et l’introduction anarchique de la viande foraine dans le District de Bamako ; l’inexistence de moyen de transport approprié de la viande ; l’insécurité foncière ; la faiblesse des redevances d’abattage et le manque de professionnalisme des utilisateurs ».
Adama DAO