Le Système des Nations Unies a célébré à Koumantou, en 3e région la Journée mondiale de l’alimentation sous le thème « Agir pour l’avenir, la faim zéro en 2030 est possible ». La cérémonie parrainée par le président de l’APCAM, Bakary Togola a mobilisé le représentant Monsieur Amadou Allahoury Diallo.l’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO) au Mali, tout en drainant les ministres, Nango Dembélé de l’agriculture, Rokia Maguiraga de l’élevage et de la pêche et celui de la promotion de la femme, de l’enfant et de famille, Mme Diakité Aissata Traoré. Les femmes venues de toutes les régions du Mali ont également rehaussé de leur présence l’éclat de la cérémonie.
Approchée par nos soins, Mme Sirebara Fatoumata Diallo, la présidente des femmes agricultrices du Mali directrice et vice-présidente de la fédération des femmes rurales du Mali. Selon elle, la venue des agences des nations unies notamment l’UNU-Femme, a été une très bénéfique pour nous les femmes rurales. Et pour cause, a-t-elle expliqué, les femmes rurales ont bénéficié au-delà de l’accompagnement, des unités modernes de transformation, de commercialisation. Elles ont, toujours les explications Mme Sirebara Fatoumata Diallo, bénéficié des formations qui ont facilité notre insertion sociale économique. Aujourd’hui « je peux postuler à des grands marchés public grâce à l’accompagnement de l’UNU-Femme », a-t-elle soutenu.
A rappeler que les objectifs de la journée sont les suivants: faire mieux prendre conscience au public de la nature du problème de la faim dans le monde; encourager tous les pays à porter davantage d’attention à la production agricole et favoriser un effort accru dans ce sens sur le plan national, bilatéral, multilatéral et non gouvernemental. Elle permet également de promouvoir le transfert des technologies dans le Tiers-monde; de renforcer la solidarité aux niveaux national et international pour lutter contre la faim, la malnutrition et la pauvreté, et d’attirer l’attention sur les résultats obtenus en matière de développement alimentaire et agricole. Enfin, elle offre l’occasion d’encourager la participation de la population rurale, plus particulièrement des femmes et des catégories les plus défavorisées aux décisions et aux mesures intéressant leurs conditions de vie d’une part, et d’encourager la coopération économique et technique entre les pays en développement, d’autre part.
Vivement la prochaine édition
Amidou keita
Source: Le Témoin