L’information a été révélée hier par le Secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Lassine Dembélé, représentant le chef du département. C’était lors de l’ouverture de la 24e session du Conseil d’administration de l’Office du Périmètre Irrigué de Baguineda qui s’est tenue hier jeudi 21 janvier. Pour la circonstance, il a également été indiqué que la production céréalière totale attendue durant cette campagne est de 21 044,07 tonnes.
Au cours de cette session, les administrateurs de l’Office du Périmètre Irrigué de Baguineda se sont penchés sur l’examen du procès-verbal de la 23e session du Conseil d’Administration ; l’état d’exécution des recommandations de la précédente session ; le rapport d’activité de la campagne précédente et le point d’exécution de son budget au 31 décembre ; le programme annuel d’activités de la campagne 2021 et son avant-projet de budget. D’emblée, le Secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Lassine Dembélé, a tenu à préciser que la campagne agricole précédente s’est déroulée dans des conditions satisfaisantes. C’est ainsi qu’il a cité la poursuite de la subvention des engrais pour les producteurs ; la mise en place des semences certifiées ; la poursuite des activités de lutte contre la cécidomyie et les autres nuisibles ; la sensibilisation sur la production du compost et l’utilisation de la fumure organique à grande échelle ; l’entretien des réseaux d’irrigation et de drainage.
A ses dires, la pluviométrie qui avait commencé avec du retard a permis aux cultures de boucler leur cycle. Le cas est similaire quant au service d’eau d’irrigation qui a pu satisfaire les besoins de cultures. Selon lui, la production totale de riz paddy réalisée est de 16312,01 tonnes et celles des cultures sèches (maïs, mil, sorgho) est de 4732,07 tonnes soit une production céréalière totale de de 21044,07 tonnes. Pour l’année en cours, il a souligné que le programme d’activités s’articulera autour du renforcement des capacités des agents et des producteurs ; l’application des bonnes pratiques agricoles ; des activités de lutte permanente contre les nuisibles ; des travaux d’entretien des infrastructures d’irrigation et de drainage.
A noter que l’objectif pour cette campagne est de produire à terme 21 017 tonnes de céréales dont 14 966 tonnes de riz paddy, 5 826 tonnes de maïs et de 225 tonnes de mil/sorgho. La production maraîchère totale attendue est de 13 254 tonnes. Les emblavures céréalières (riz, maïs, mil et sorgho) porteront sur 4903 ha dont 2727 ha de riz, 1938 ha de maïs et 238 ha de mil/sorgho. La subvention de l’Etat concernera les engrais destinés au riz et au maïs ainsi que les semences de maïs hybride.
De son côté, le directeur de l’Office du Périmètre Irrigué de Baguineda, Mamadou Togola a rappelé les bons résultats réalisés au cours de la précédente campagne agricole, notamment en termes de production et de rendement pour le riz. A l’en croire, pour cette année, on est déjà à plus de cinq milles kg à l’hectare. Ce qui est nettement en hausse comparé à la campagne 2019. Pour 2021, la hausse sensible du budget s’explique par la réalisation de grands travaux dans le périmètre dont l’Etat a accepté de financer une partie pour 2021 et le reste sera différé en 2022 et 2023.
Comme difficulté au cours de cette campagne, il a cité les différentes crises politiques et sanitaires en 2020 qui ont ralenti, voire paralysé une bonne partie des activités. Ce qui n’a pas empêché l’OPIB de réaliser de bons résultats. Par ailleurs, il a souligné certaines contraintes relatives à la dotation en engrais qui a connu des perturbations en début de campagne. En effet, seuls 30 à 40% des besoins en engrais ont pu être satisfaits l’année passée.
Pour cette année, outre la hausse du budget, l’OPIB envisage également d’entreprendre de grands travaux visant à améliorer le système de gestion des ressources naturelles. Pour ce faire, il a invité les partenaires, notamment les producteurs d’être à l’écoute des conseils de l’encadrement pour veiller à la bonne surveillance des parcelles confrontées à des ennemis des cultures. De même qui leur a demandé de suivre les activités de l’OPIB avec beaucoup d’attention et de rigueur.
Source : Kibaru