Au Mali, quasiment tous les jours, les populations assistent à la création d’un nouveau parti politique. Plus de 220 partis politiques au Mali. Peu d’entre eux sont connus par leur propre famille. Ils ne font que s’en profiter aux hommes riches politiques lors des élections. Pourtant, ils n’ont pas de poids. Au lieu que le politique soutenu monte en puissance, il s’enfonce et se retrouve dans le gouffre. Aliou Boubacar Diallo doit faire énormément attention sinon ces partis politiques devenus de GIE (Groupement d’Intérêt Économique) ne peuvent rien apporter de congrès afin qu’il devienne le président de la République du Mali. Si l’homme d’affaires se laisse faire, son souhait de gouverner risque de ne pas se réaliser au Mali. Les politiques qui n’ont presque pas d’élus locaux n’ont pas la chance d’amener un candidat à Koulouba. Au Mali sans être connu et représenté à l’intérieur, on ne peut pas être Chef suprême de la magistrature.
Ces 20 partis politiques qui soutiennent la candidature d’Aliou Boubacar Diallo sont : le MMD, le PSD, le PDR, le RCD, le PRD… Ils ont formé une plateforme dénommée ADR (Alliance de Démocrates Rénovateurs).
Aliou Boubacar Diallo, en s’appuyant sur ces soutiens, risque de perdre les élections. Par ailleurs, il doit se rendre sur le terrain politique à la veille de cette élection présidentielle pour rencontrer ses concitoyens à travers le pays. L’homme doit faire énormément attention pour ne pas tomber dans le guet-apens de ces politiques puisqu’aujourd’hui, les partis politiques sont devenus des clubs de soutien. La plupart ne sont pas connus dans leurs propres quartiers, à plus forte raison à l’intérieur du pays.
C’est un secret polichinelle, l’ ADP-Maliba est complètement dépecé à cause de la sortie de certains militants comme l’ancien président du parti Amadou Thiam qui avait pourtant rehaussé le parti. L’ancien secrétaire général de l’ADP-Maliba, Sory Ibrahim Traoré a jeté aussi l’éponge, également. Cheick Oumar Diallo, ancien président des jeunes de l’Alliance Démocratique pour la Paix (ADP-Maliba), a claqué la porte à sa dernière sortie. Tous sont partis à cause des problèmes internes. Donc Aliou Boubacar Diallo n’a plus de soutien de taille. Pas de masse ni de militants pour faire face à ses adversaires. Toutefois, l’homme d’affaires, probable candidat aux élections de février 2022 risque de prêcher dans l’air.
À l’approche des élections présidentielles, 3e aux présidentielles précédentes, avec le soutien du chérif de Nioro Bouyé Haïdara au moment où le parti n’avait pas connu tant de démissions, Alou Badara Diallo doit revenir sur la scène politique afin de préparer son entrée à Koulouba sinon son rêve sera effréné.
D. Sanogo
Source: LE COMBAT