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1ère session du Haut conseil des collectivités : DU BON TRAVAIL

Les rideaux sont tombés sur la première session du Haut conseil des collectivités de cette année. La cérémonie de clôture s’est déroulée mardi au siège de l’institution sous la présidence de Oumarou Ag Mohamed Ibrahim, et en présence du Premier ministre Modibo Keita.

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Durant cette session qui s’est étendue sur un mois, les conseillers nationaux ont épluché les six projets de textes soumis par le gouvernement : le projet de loi sur le foncier agricole, le rapport sur la mise en œuvre de la Fonction publique des collectivités territoriales, le décret fixant les modalités de fonctionnement de la Fonction publique et du personnel des collectivités territoriales, le décret déterminant les modalités de la coopération entre les collectivités territoriales, le décret déterminant les modalités du déroulement des opérations de vote, de dépouillement et de centralisation des résultats en cas de couplage des scrutins à l’occasion des élections des conseillers communaux, régionaux et le décret fixant les détails des compétences transférées de l’Etat aux collectivités territoriales en matière d’éducation.
Dans son discours de clôture, le président du haut conseil des collectivités a salué la responsabilité des conseillers qui, de façon consensuelle, sont parvenus à élire, dans les délais requis un bureau en adéquation parfaite avec l’équilibre des groupes politiques et la pratique démocratique. Ils ont également procédé au renouvellement des commissions de travail.
Oumar Ag Mohamed Ibrahim a aussi loué la promptitude avec laquelle les cadres de l’administration ont couvert les différentes écoutes pendant les travaux en commissions. « Cette assistance a permis aux conseillers de formuler des avis pertinents, sur tous les dossiers », a-t-il apprécié.

LA PAIX N’A PAS DE PRIX. Le président du Haut conseil des collectivités a livré un véritable plaidoyer en faveur de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Oumarou Ag Mohamed Ibrahim a jugé que le succès du vaste chantier de la paix dépendra de la bonne foi et de la ténacité de tous dans l’application de l’accord. La réussite reposera aussi sur la capacité de l’Etat à tenir d’une main ferme la bride de la gouvernance et sur celle du peuple malien à s’approprier résolument l’accord en vue de sa mise en œuvre. Aujourd’hui, il nous appartient d’intégrer dans nos actes, faits et gestes de tous les jours, les dimensions politiques, sociales et culturelles de la paix, la vraie paix, sincère et définitive, qui donne à nos populations d’espérer une vie meilleure et qui assure au Mali sa pérennité, a-t-il préconisé. « Incontestablement, la paix est possible. A nous, Maliens, d’en saisir toutes les opportunités nécessaires pour sa consolidation. »
Dans cette logique, il a appelé la Coordination des mouvements de l’Azawad à revenir dans le processus définitif par la signature de l’accord dans les meilleurs délais. « Je leur tends solennellement une main fraternelle, au nom de toutes les collectivités territoriales du Mali », a lancé Oumarou Ag Mohamed Ibrahim en invitant à méditer cette pensée de Koffi Annan : « C’est à chacun d’entre nous de cultiver le meilleur dans sa nature et de lutter contre le pire ».
Le Haut conseil des collectivités, par la voix de son premier responsable, en appelle donc à la responsabilité, la modération et surtout la patience de tous les Maliens mais aussi à davantage de solidarité et de compréhension, de la communauté internationale pour que la flamme allumée le 15 mai dernier ne s’éteigne pas.
Oumarou Ag Mohamed Ibrahim a félicité le président de la République, pour son leadership incontesté dans la mise en route du processus de paix et a exhorté tous les élus locaux et nationaux des collectivités à se mobiliser pour soutenir et accompagner les plus hautes autorités dans la croisade au quotidien en faveur de la restauration de l’unité nationale et de la confiance entre Maliens. Il nous reste, note-t-il, à fortifier le socle sur lequel se bâtiront désormais la réconciliation et la paix, avec comme finalité le pardon.

L. ALMOULOUD

source : L Essor

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