L’Assemblée générale des Nations unies (AGNU) a approuvé à une écrasante majorité une résolution, mercredi 12 octobre, indiquant que l’annexion de quatre régions d’Ukraine par la Russie est illégale et non valide.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a qualifié la résolution d’ »historique » dans un tweet et a remercié les États qui ont voté en sa faveur.
Lors de la session extraordinaire d’urgence de l’assemblée consacrée à l’Ukraine, 35 pays, dont la Chine, se sont abstenus de voter, tandis que 5 pays – le Nicaragua, la Corée du Nord, la Syrie, la Russie et le Belarus – ont voté contre la résolution. 143 pays ont voté en faveur de la motion, une victoire éclatante pour l’Ukraine, les États-Unis et leurs alliés.
L’ambassadrice américaine aux Nations unies, Linda Thomas-Greenfield, a déclaré que le vote « est important non seulement pour l’avenir de l’Ukraine et l’avenir de l’Europe, mais aussi pour les fondements mêmes de cette institution. »
« Après tout, l’ONU a été construite sur une idée : que plus jamais un pays ne serait autorisé à prendre le territoire d’un autre par la force », a ajouté Mme Thomas-Greenfield.
Mme Greenfield a déclaré que la résolution appelle à la paix et à la désescalade, et « indique clairement que nous rejetons les tentatives d’annexion de la Russie. Que nous rejetons cet affront à l’intégrité territoriale, à la souveraineté nationale, à la paix et à la sécurité. »
« Alors, envoyons un message clair aujourd’hui : ces Nations unies ne toléreront pas les tentatives d’annexion illégale. Nous ne la reconnaîtrons jamais. Ces Nations Unies ne toléreront pas la saisie par la force des terres d’un voisin. Nous nous y opposerons. Ces Nations Unies ne toléreront pas la destruction de la Charte des Nations Unies. Nous la défendrons », a-t-elle déclaré à l’assemblée.
« Notre message aujourd’hui est fort et clair : il importe peu que vous, en tant que nation, soyez grand ou petit, riche ou pauvre, ancien ou nouveau. Si vous êtes un État membre des Nations unies, vos frontières sont les vôtres et sont protégées par le droit international. Elles ne peuvent être redessinées par quiconque par la force », a. ajouté Thomas-Greenfield.
Source: Afrikmag