L’incident est survenu le mercredi 5 juin dans le quartier de Bakaribougou à Koulikoro quand la population a été surprise de découvrir le jeune Coulibaly en train de s’envoyer en l’air avec une ânesse en plein jour dans la forêt. Selon le chef du quartier, Bakary Diarra, ce sont les jeunes du village transportant de la fumure organique aux champs qui ont surpris S. Coulibaly en plein ébat sexuel avec l’animal. Le prédateur sexuel a attrapé l’ânesse par la bouche et les fosses nasales en la poussant à s’écrouler. L’animal privé d’air ne supporta pas assez longtemps cette épreuve et finit par rendre l’âme.
Les charretiers se sont saisi du jeune homme et le conduisent chez le propriétaire de l’ânesse qui de surcroit s’avère être le chef de village. Des dizaines de personnes qui s’étaient retrouvées chez ce dernier ont copieusement battu S.Coulibaly.
Pour éviter qu’il ne succombe à ses blessures, le chef de village a alerté le procureur qui a dépêché la police sur les lieux. Au commissariat, le chef de village dira que ce n’est pas la mort de l’animal qui le rend si furieux mais plutôt l’acte commis par le jeune prédateur. Il a demandé à ce que le forfait soit connu de tous, car il est inadmissible que de telle pratique puisse se perpétuer dans le quartier.
L’acte du jeune de vingt ans a suscité une grande émotion dans la ville de Koulikoro et soulevé beaucoup d’interrogations. Pour les uns, c’est un acte sacrificiel à cause du chômage et de la pauvreté, pour les autres c’est un acte de zoophilie qui se manifeste par l’attirance sexuelle envers les animaux.
Zoumana Nayté, correspondant à Koulikoro