Le parlement malien a affirmé samedi qu’il supportait ‘’sans réserve’’ le refus des autorités nationales de signer le pré-accord de Ouagadougou avec les groupes armés sur la situation à Kidal, dans l’extrême nord du pays.
Dans une déclaration au lendemain d’une réunion élargie de son bureau, tenue vendredi, le parlement indique apporter son soutien ‘’sans réserve » au président intérimaire et au gouvernement dans leurs négociations avec les groupes armés.
Ces négociations, débutées le 8 juin, ont recommencé vendredi dans la capitale du Burkina Faso après le rejet, 48 heures plus tôt, par Bamako, d’un accord préliminaire soumis par le médiateur burkinabé Blaise Compaoré.
La proposition visait à permettre la tenue de l’élection présidentielle du 28 juillet prochain dans la ville de Kidal qui demeure jusque-là aux mains des groupes armés de la rébellion touarègue.
Elle prévoit, en plus d’un déploiement progressif et encadré de l’armée à Kidal, le désarmement ultérieur des groupes armés rebelles et la suspension des poursuites judiciaires engagées contre certains des chefs rebelles.
Se prononçant contre ces dispositions, le parlement malien en a appelé à ‘’l’entrée sans conditions ‘’ de l’armée à Kidal, au désarmement ‘’immédiat » de tous les groupes armés et au maintien des mandats d’arrêt internationaux.
Les députés ont enfin conclu leur déclaration en invitant la communauté internationale à une ‘’plus grande compréhension » de la position de l’Etat malien sur la situation à Kidal.
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