Depuis ce weekend, Valérie Trierweiler n’est plus la compagne de François Hollande. Le président français l’a annoncé samedi à l’AFP. Une rupture qui a eu comme effet immédiat sur la Toile, l’effacement progressif de son empreinte numérique en tant que Première dame de France. Suppression, plutôt qu’actualisation….la stratégie choisie a été radicale.
Tout commence samedi 25 janvier 2014 à 18 h 50 quand François Hollande communique à l’AFP « à titre personnel …la fin de sa vie commune » avec Valérie Trierweiler. A 21 h 00, le compte officiel @infosvaltrier de la Première dame, disparaît des écrans du web. Dimanche à 11h55, sur le site de l’Elysée, l’accès à sa page personnelle est supprimé, ses contenus sont abrogés vers 12 h 20, les liens renvoient depuis le message « page non trouvée ». Enfin la biographie de François Hollande a été corrigée. La phrase « vit maritalement avec la journaliste Valérie Trierweiler », a disparu.
Trierweiler, Hollande, la rupture numérique
Valérie Trierweiler n’étant plus la compagne du Président, il semble normal de réactualiser les informations du site de l’Elysée et les comptes officiels sur les réseaux sociaux. Toutefois réactualiser un contenu n’a jamais été le supprimer. Valérie Trierweiler a assumé pleinement, pendant 19 mois, son rôle de Première dame. Effacer les traces numériques de son implication, risque d’apparaître, aux yeux des internautes, comme la tentative maladroite de réécrire l’histoire du couple présidentiel. La journaliste a gardé son Twitter personnel actif, et a exprimé, samedi vers 22h, toute sa gratitude « à l’extraordinaire personnel de l’Elysée ».
Les réactions à l’actualité people de Hollande
Du côté de la majorité, on estime que « ce n’est pas une affaire politique, mais privée » qui « a le mérite de clarifier le statut de Première dame », l’opposition se gausse de la situation, certains dénoncent un cas de « répudiation », et souhaitent que « l’action du président sorte de la rubrique people ». Les journalistes, s’interrogent sur la place qu’il faut donner maintenant à l’affaire. Enfin, les simples twittos, dans leur ensemble, sont lassés du battage médiatique autour de cette histoire, qu’ils jugent anecdotique. Valérie Trierweiler, venue soutenir en Inde une action humanitaire à Bombay, déclarait hier qu’elle se sentait « très bien » et que son passage par l’Élysée en tant que Première dame avait renforcé son engagement à lutter contre le fléau de la malnutrition, sans jamais évoquer, directement, cette séparation. Interrogée sur sa nouvelle vie, la journaliste a simplement répondu « ne vous inquiétez pas pour moi ».