En effet selon la tradition, la femme est autorisée à porter les habits de son homme seulement quand celle-ci a fait le serment de la danse du moribayassa. En dehors de ce rituel, elle n’a pas le droit de se vêtir des habits de son mari, soutien le traditionaliste Adama Traoré.
Selon cette le traditionaliste, toute femme qui s’habille comme un homme se marginalise au regard des interdits traditionnels. Parce que l’homme comme la femme, doit respecter la différence naturelle.
Et de conclure que toute chose qui prêterait involontairement ou volontairement une confusion est punie par les lois coutumières. Les travestis sexuels ou physiques n’ont pas de statuts dans la société traditionnelle. Tout comportement portant atteinte à la morale et à l’indécence est proscrit selon la tradition.
Fatoumata Koita
Source: Bamakonews