Samba Djiguiba, étudiant de son état est domicilié à Sangarebougou, à la périphérie de la Commune I. Ses heures libres, il les consacre à l’animation à la discothèque Mixte club sis à Lafiabougou, à l’autre bout du district en Commune IV. A la fin de sa soirée de travail samedi, il enfourcha sa moto Djakarta et mit le cap sur son domicile en compagnie de son ami Mamadou Coulibaly, également animateur de la boîte de nuit.
Vers 5h du matin, deux jeunes se transportant à califourchon sur une moto Djakarta leur barrent la route au niveau de la Malienne de l’automobile à Djelibougou. Sous la menace armée, celui qui était assis à l’arrière a sorti une arme et sommé Samba de lui remettre son engin.
Ce dernier panique et abandonne la moto pour prendre ses jambes au cou. Son compagnon qui a tenté une résistance s’est fait tirer trois balles au bras droit et à la jambe par le braqueur qui a emporté la moto. Le blessé qui a eu la vie sauve, heureusement, fut évacué au centre de santé de référence de la Commune I sis à Korofina puis après à la clinique privée la « Source » sise à Quinzambougou.
Il recevait régulièrement des visites de Samba, son ami qui avait fui pour se sauver la tête. Une semaine après le braquage, alors qu’il était venu encore rendre visite à Mamadou, Samba aperçoit un jeune de passage sur sa moto. Pour se rassurer, il l’a poursuivi discrètement. Peu après, le conducteur s’est immobilisé devant une boutique pour faire un achat. Samba s’approche et identifie formellement son engin. Quand le conducteur voulut le reprendre, il cria au voleur. Ce dernier tente de s’enfuir, mais il est encerclé par la foule. Samba expliqua la scène, mais le conducteur prétendit que la moto appartient à son ami qui l’a chargé de la revendre.
Des voix parmi la foule s’élevaient pour demander de le brûler. Fort heureusement pour le braqueur, la nouvelle est parvenue aux oreilles de l’inspecteur de police Soungalo Oumar Diarra, chef de la Brigade de recherches du commissariat de police du 3e arrondissement qui a levé une équipe d’intervention pour l’exfiltrer.
A l’interrogatoire, Cheick Oumar Togola, c’est ainsi qu’il dit se nommer avait tenté de nier les faits. Malheureusement pour lui, un usager du service du nom de Boubou Sall qui se trouvait au commissariat a crié au braqueur en dévisageant Cheick Oumar. Dans la nuit du 11 novembre dernier, vers 1h du matin, ce garçon, dit-il, et un autre l’ont braqué au niveau de l’ex siège de la radio Djèkafo à Djelibougou.
Boubou est formel, c’est lui, montrant Cheick Oumar du doigt qui était assis à l’arrière de la moto et c’est lui qui tenait l’arme. Sous la menace, il lui a arraché son engin pour disparaitre. Son complice est activement recherché.
Source: autre presse