Leur appel passe outre l’interdiction desdites manifestations par le gouvernement, qui a mis en garde, dans un communiqué, que les “éventuels contrevenants” répondraient de leurs actes conformément aux lois du pays.
Selon les organisateurs des manifestations, le gouvernement s’est fondé sur des “accusations graves”, qu’ils ont qualifiées “fausses et gratuites”, pour interdire les manifestations envisagées.
Ils ont affirmé qu’il s’agissait “d’un plan machiavélique orchestré par le régime en place pour étouffer toutes manifestations publiques”.
“Ils appellent donc les Togolaises et Togolais à assister massivement aux manifestations des 12 et 13 avril 2024 pour dire non à la constitution frelatée”, selon leur déclaration liminaire à la conférence de presse.
Les manifestations sont organisées contre l’adoption en première lecture par l’Assemblée nationale, le 25 mars dernier, d’un projet de loi de révision constitutionnelle devant faire passer le Togo d’un régime présidentiel à un régime parlementaire.
Source : Xinhua