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Tirs de roquettes sur la ville de Gao :: Et si l’ennemi était dans la ville ?

Au Mali, l’insécurité a atteint une proportion inquiétante. Ce sont des tirs de roquettes sur la ville qui ont réveillé les habitants de Gao, la semaine dernière. Le bilan est un mort (une jeune femme) et plusieurs blessés. Avec la manière et la façon à laquelle ces multiples de tirs de roquettes sont lancés, on est en mesure de se demander si l’ennemi n’est-il pas à l’intérieur même de la ville de Gao.

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C’est très tôt dans la matinée que la  6ème  région (Gao) a été palpée par des tirs de roquettes. Cinq(5) roquettes ont été tirées. L’une des cinq roquettes tirées sur la ville est tombée en plein centre-ville, détruisant une partie d’un domicile privé. Une jeune femme a été tuée et trois autres personnes ont été blessées. Le premier tir de roquette a retenti un peu après 6 h, heure locale. Ensuite, les tirs se sont succédé toutes les vingt secondes. C’est la première fois que des tirs de roquettes ont causé la mort de civils à Gao. Les habitants disent leurs craintes et réclament un renforcement des mesures de sécurité.

Et si l’ennemi était dans la ville ?

 En effet, ces tirs de roquettes ont eu lieu six(6) jours après qu’un conducteur travaillant pour le Comité international de la Croix-Rouge a été tué dans une attaque menée par des jihadistes près de Gao. Force est de reconnaitre qu’il est déplorable l’insécurité permanente dans laquelle vivent les habitants de la ville de Gao en particulier et celles des régions en général. Les populations de Gao vivent du stress tous les jours, parce qu’il ne se passe pas une semaine sans que l’on ne tue quelqu’un à 20 kilomètres de Gao et sans que les gens ne marchent sur une mine. Il y a des problèmes toutes les semaines.

Au fait, la question qui taraude les esprits, est de savoir si les jihadistes ne sont même pas logés à l’intérieur de la ville. Puisqu’il y a un effectif militaire de 700 à 800 hommes à Gao ville et dans les alentours, à 20 km. Et des obus sont toujours envoyés sur la ville. Une situation très incompréhensible.

En tout cas, les populations de Gao ne dorment que d’un œil et la peur dans le vendre. Alors à quand la fin de ce cauchemar ?

Aliou Agmour

source : Le Pays

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