L’opposition maintient son appel à paralyser la capitale Bangkok. Le mouvement a débuté lundi 13 janvier mais sans répercussions majeures. Si les écoles sont restées fermées, les métros ont pu circuler normalement. Dans un contexte d’apaisement, la Première ministre envisage un report possible des élections.
Avec notre correspondant à Bangkok, Frédéric Belge
Ils sont quelques centaines de manifestants ce matin à avoir bloqué pendant quelques heures le bureau des douanes du port de Bangkok sans avoir réussi à mettre à mal l’administration. Le geste est symbolique donc, sans réel intérêt stratégique, car les manifestants sont déjà invités à retourner vers d’autres sites.
Le trafic est réduit dans nombre d’endroits du centre-ville, mais le gouvernement de Yingluck Shinawatra est loin d’être repoussé dans ses derniers retranchements.
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Eventuel report des élections
La Première ministre s’est exprimée lundi soir pour appeler les différents partis politiques à une réunion mercredi afin de discuter de l’éventuel report des élections prévues pour le 2 février prochain. Un geste vu par beaucoup comme une main tendue pour désamorcer le projet de blocage de la capitale thaïlandaise.
Pour l’heure, le meneur de la fronde Suthep Thaugsunban persiste à dire qu’il ne fera aucun compromis, mais a laissé entendre lors d’un discours ce lundi qu’il souhaitait également trouver une fin au conflit. Une issue qui ne pourra cependant avoir lieu que si Yingluck Shinawatra et son gouvernement quittent leurs postes, pour mettre en place le Conseil du peuple souhaité par Thaugsunban, le temps de changer les institutions du pays.
rfi