Deux semaines après les attentats suicides commis à N’Djamena, les forces de sécurité tchadiennes ont découvert une cache d’armes comprenant des obus, des roquettes ainsi que des munitions de kalachnikov, cachés dans une maison occupée par des membres présumés du groupe terroriste Boko Haram qui agit au Nigeria. Cette cache d’armes a été retrouvée non loin d’une des maisons où les forces de sécurité avaient lancé une opération, le 28 juin dernier.
Par ailleurs, de faux papiers ont également été retrouvés, notamment celui d’un cultivateur originaire de Fotokol. Prénommé Moussa Oumar, sur son permis de conduire, il est inscrit Moussa Marou et se déclare comme étant chauffeur. Un subterfuge, mais pour quelles raisons ?
L’enquête sur les attentats meurtriers progresse, ce qui soulève de multiples questions. Les enquêteurs tentent de savoir quelle est l’origine de ces armes, les conditions de leur acquisition par les terroristes, s’il existe d’autres caches d’armes. Une question demeure toujours : le groupe terroriste Boko Haram est-il responsable de ces attentats sanglants ?
Pour l’heure, le groupe terroriste Boko Haram n’a pas revendiqué ces attaques meurtrières. Toutefois, pour les autorités tchadiennes, le groupe terroriste est responsable de ces attaques meurtrières. Une analyse de spécialistes effectuée à Pretoria, en Afrique du Sud, juge que « cet acte a été perpétré par Boko Haram, dans la région. Il n’y a aucun groupe qui a ces capacités d’avoir des engins de fabrication d’explosifs ».
Le 15 juin dernier, un attentant meurtrier dans une école de police ainsi que devant un commissariat a fait près de 40 morts. Dans la nuit du 28 au 29 juin dernier, lors d’une opération, 17 personnes ont perdu la vie dont cinq policiers.
Source: AFrik