Le 26 mai dernier, Paris, première collectivité française, a adopté une loi appelée “1% déchets”, pour soutenir ses actions de développement et de solidarité internationale dans le monde. C’est dans ce cadre qu’elle a retenu la ville de Brazzaville, capitale congolaise, dans son projet de coopération bilatérale. « C’est la première fois qu’une collectivité s’engage pour des opérations de solidarité », déclare une source proche du dossier à la Mairie de Paris à Afrik.com.
Le choix de Brazzaville
Le choix de Brazzaville est motivé par le fait que la capitale congolaise fait partie de l’Association internationale des Maires francophones (AIMF), qui vise à privilégier « les liens historiques qui unissent ses membres et la relation de confiance qui existe entre eux.
A travers ce dispositif de solidarité internationale, la ville de Paris s’engage à apporter à la ville de Brazzaville, entre autres,les appuis suivants : assistance à la maîtrise d’ouvrage, l’accompagnement à la formation des fonctionnaires et la sensibilisation du public autour de la problématique environnementale et écologique. La mise en œuvre de ce projet permet à la municipalité de Brazzaville de structurer sa filière de déchets ménagers et devenir autonome en termes de gestion.
Outre ses propres ressources pour cette politique de solidarité internationale, la Mairie de Paris bénéficie, au plan financier, du soutien du ministère des Affaires étrangères et du Développement international. Cette aide s’inscrit dans le cadre de son appel à projets “Climat”.
A travers Le “1% déchets”, la ville de Paris s’engage aussi dans la lutte contre le réchauffement climatique. Elle accueille, cette année, le sommet international sur le climat. « Le dispositif contribuera à ce que des millions d’hommes, de femmes et d’enfants vivent dans un environnement sain et à ce que soient atteints les Objectifs du millénaire pour le Développement », soutiennent de leurs côtés, Patrick Klugman et Mao Peninou, adjoints à la Mairie de Paris.
Source: AFrik