Il s’agit d’une coalition composée d’associations de femmes, d’organisations de défense des droits de l’homme, de syndicats d’enseignants et de regroupements de jeunes qui a vu le jour.
Les responsables de “Trop c’est trop” disent vouloir faire face aux problèmes auxquels le pays est confronté.
Baldal Oyamta, coordonnateur de la Ligue tchadienne des droits de l’homme est le porte-parole de cette coalition.
Pour lui, cette coalition n’est pas copiée sur le modèle burkinabè, mais résulte d’une longue réflexion.
Au moins 15 organisations de la société civile se réunissent au sein de la coalition qui compte œuvrer pacifiquement pour le bien-être de la population.
Dans une déclaration, la coalition s’indigne de la cherté de vie, de l’inaccessibilité du ciment de Baoré, du manque d’électricité, du gel des primes et émoluments dus aux agents de santé, et tout dernièrement de la hausse vertigineuse du prix du litre d’essence à la pompe.
Le président tchadien, Idriss Déby, en visite à la raffinerie de Djarmaya cette semaine a avoué que le litre d’essence se vend à 5.000 francs CFA à Abéché, à 2.500 à Sarh et à 1.500 à Moundou. Chose qu’il a jugée inacceptable et compte y apporter une solution immédiate. Mais la situation semble demeurer et les queues se forment toujours devant les stations d’essence.
SOURCE / BBC