Une formation de 150 éléments du Groupement spécial anti-terroriste du Tchad en équipements logistiques, financée et assurée par les Etats-Unis, s’ est achevée jeudi dans la capitale tchadienne.
La formation, qui a duré 45 jours, s’est déroulée autour de plusieurs modules, tels le secourisme, la sécurité des convois et la mécanique auto.
Pour rendre opérationnel le Groupement, le gouvernement américain a offert cinquante-huit véhicules, dont trente-neuf tout- terrain pour le transport de troupes, quatre ambulances, trois véhicules de maintenance et dix autres citernes et deux gros porteurs.
Cet équipement et cette formation “aideront le Tchad à répondre aux besoins de sécurité domestique et régionale”, a déclaré James Knight, ambassadeur des Etats-Unis au Tchad qui considère ce pays d’Afrique sahélienne comme “un partenaire clé dans la sécurité régionale”.
Le général Temlengar, de l’Etat-major des armées tchadiennes, a loué la parfaite coopération entre son pays et les Etats-Unis d’ Amérique. “Depuis sa création, le Groupement spécial anti- terroriste tchadien a réalisé de grandes prouesses de sécurité au pays et en Afrique, avec les conseils avisés des forces spéciales américaines. La montée en puissance des forces obscurantistes impose à nos Etats de conjuguer leurs efforts”, a indiqué le haut gradé tchadien.
Depuis son intervention, en 2013, dans la lutte contre les narcotrafiquants et les djihadistes au nord-Mali, le Tchad reste très actif dans la lutte contre l’insécurité et le terrorisme au Sahel.
N’Djaména, la capitale du Tchad, a été choisi comme plate-forme, centre d’opérations à partir duquel Français, Américains, Anglais et les autres pays de la sous-région mènent, depuis plusieurs mois, des actions concertées, combinées et coordonnées pour éradiquer la secte Boko Haram qui sévit au Nigéria.
La France a également choisi la capitale tchadienne comme centre névralgique de son nouveau dispositif militaire dans la bande sahélo-saharienne, baptisé “Barkhane” et opérationnel depuis le 1er août 2014.