La capitale du Nigeria, Lagos a abrité du 5 au 7 décembre l’Open international de taekwondo. La compétition a regroupé plus de 400 combattants issus de 7 pays africains : le Mali, le Niger, le Bénin, le Togo, le Gabon, le Ghana et le Nigeria. Notre pays était représenté par 8 athlètes dont 7 garçons et 1 fille qui ont pour nom : Adama Ballo (-58 kg), Seydou Niang (-58 kg), Samba Niang (-68 kg), Seydou Fofana (-68 kg), Toumani Diabaté (-80 kg), Mohamed Kouma (-80 kg), Mady Bagayoko (+80 kg) et Nakia Touré (-49 kg). La sélection nationale comptait également dans ses rangs des athlètes maliens qui résident au Nigeria dont le jeune Mohamed Dembélé qui a offert une médaille d’argent à notre pays dans la catégorie des -10 ans. Au total, l’équipe malienne a remporté 3 médailles dont 1 médaille d’or et 2 médailles d’argent.
La médaille d’or a été remportée par Seydou Niang qui s’est hissé sur la plus haute marche du podium dans la catégorie des -58kgs. L’international malien a réalisé un parcours sans faute, totalisant 7 victoires en autant de combats. Chez les -68kgs, Seydou Fofana a également réalisé un parcours sans faute jusqu’en finale où il s’inclinera face au Nigérian Ismaël Garba. Le combattant malien s’est donc contenté de la médaille d’argent, tout comme le jeune Mohamed Dembélé. L’équipe malienne était conduite par le coach Ibrahim Niang, ceinture noire 4è Dan qui s’est dit très satisfait de la prestation des combattants maliens. «Je suis très satisfait des résultats obtenus par nos combattants. On a eu une médaille d’or et deux médailles d’argent, c’est très encourageant, dira le technicien. Les autres athlètes qui n’ont pas eu de trophées, n’ont pas démérité parce qu’ils ont tous remporté au moins 4 combats. Cela prouve que le niveau du taekwondo malien est acceptable», ajoutera Ibrahim Niang ».
Toutefois, déplore le coach de la sélection nationale, les combattants maliens ont encore eu des problèmes à cause du manque de plastron électronique. «Au niveau de l’Equipe nationale, le problème de plastron électronique est devenu un vrai casse-tête. Il faut que les autorités nous aident à résoudre ce problème parce que le plastron électronique est obligatoire dans toutes les compétitions internationales», conclura Ibrahim Niang.
B. THIERO
