
De bonnes sources, en effet, les autorités de la Transition seraient dans la logique d’apporter un nouveau souffle de dynamisme à l’organe législatif de transition, après 5 longues années de résistance aux différentes vagues.
Tout serait parti de l’examen de la loi N°2025-31/CNT-RM du 12 juin 2025 portant loi organique fixant les indemnités et autres avantages alloués aux membres du conseil national de transition, à laquelle certains conseillers se sont farouchement opposés, selon nos sources. Il a fallu une menace de dissolution pour les ramener dans les rangs et obtenir le vote de ladite loi.
Ainsi, si président Malick Diaw est d’ores et déjà rassuré de demeurer à son poste, aucun autre membre du CNT ne peut avec certitude parier sur son maintien dans ce qu’on peut appeler la 2e législature de la Transition. L’argument avancé est de permettre une représentativité des 49 cercles et d’ouvrir la porte à d’anciens parlementaires dotés d’expérience. Si l’intention venait à se concrétiser, elle pourrait tout aussi contribuer à la décrispation du front politique en ébullition depuis le décret de dissolution des partis politiques et associations à caractère politique.
En attendant, l’inquiétude n’a de cesse de grossir dans les couloirs sombres du CICB, surtout chez les conseillers devenus rois plus que le roi lui-même.
Aucune date n’a été cependant annoncée, mais la dissolution envisagée pourrait intervenir après une éventuelle prestation de serment du chef de l’Etat sur la charte de la Transition modifiée. Et tout porte à croire que ça sera fait avant 1er Octobre 2025, date de la rentrée budgétaire. Comme quoi, la loi portant révision de la Transition pourrait être la derrière loi votée par certains d’entre eux.
Amidou Keita
Source : Le Témoin