Le Comité exécutif national du syndicat national de l’enseignement supérieur (CEN SNESUP) a débuté, ce lundi 7 juillet, sa grève de 6 jours conformément à son préavis de grève de juin dernier. Cette grève sera automatiquement reconductible tant que les revendications demeurent insatisfaites.
Décidée au cours d’une assemblée générale tenue le 17 juin dernier, le CEN-SNESUP a entamé ce lundi 7 juillet 2025 sa grève de 6 jours face au constat de la non évolution de leurs points de doléances.
Cette grève, reconductible automatiquement, vise à obtenir la finalisation de la procédure d’application de la prime de recherche, avec effet rétroactif à la date de signature du décret de 2017, ainsi que le paiement intégral des heures supplémentaires et des tâches liées aux examens.
Par ailleurs, le syndicat dénonce également les disparités dans le traitement des Institut d’enseignement supérieur (IES) et l’application immédiate du nouvel arrêté de la CNELA, qui empêche de nombreux enseignants-chercheurs d’accéder aux grades supérieurs.
Cette mobilisation s’inscrit dans un combat plus large pour la reconnaissance des droits des travailleurs de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Pour ce faire, le CEN-SNESUP appelle à une unité sans faille des militantes et militants pour défendre la prime de recherche, un droit acquis essentiel à l’amélioration des conditions de recherche et d’innovation.
En effet, lors de l’assemblée générale qui a décrété le mot d’ordre de grève, le secrétaire général du CEN-SNESUP, Dr Alou DIARRA a affirmé : « Il est temps ou plus que jamais nécessaire de nous mobiliser autour de l’essentiel en nous donnant les mains pour défendre, cette fois-ci, sans relâche l’application de notre prime de recherche. Au-delà de son aspect monétaire, cette prime est un droit acquis et participe pleinement à l’amélioration des conditions de la recherche et de l’innovation scientifique .»
Egalement, il a insisté sur la nécessité d’harmoniser les politiques au sein de l’espace AES, à l’image des pratiques en vigueur au Burkina Faso et au Niger.
En effet, selon lui, la politique de l’harmonisation dans l’espace AES ne doit pas se limiter au mandat, mais doit prendre en compte la prime de recherche qui est déjà une tradition au Burkina Faso et au Niger.
PAR SIKOU BAH