Dans la perspective de la reprise prochaine des pourparlers inclusifs inter-maliens à Alger, le gouvernement de la République du Mali a organisé samedi 7 février 2015, au Centre international de conférence de Bamako (CICB), une Table ronde d’information et de concertation avec les forces vives de la Nation sur le «projet d’Accord de paix et de réconciliation au Mali», soumis par l’équipe de la médiation aux différentes parties.
Cette importante rencontre a permis au gouvernement d’échanger en profondeur avec les forces vives de la Nation et de recueillir leurs suggestions et recommandations sur le pré-accord afin de renforcer les capacités de négociations et d’améliorer le mémorandum de la délégation gouvernementale.
Cette importante rencontre a enregistré la présence des représentants des Partis politiques de la majorité, des organisations de la Société civile, des autorités traditionnelles et Coutumières, des associations religieuses, des syndicats des travailleurs et des organismes de droit de l’homme.
Bien qu’invitée à ces concertations l’opposition n’a eu mieux que de les boycotter. Un boycott qui demeure inexpliquée de la part de la part de l’opposition laquelle fait partie des acteurs qui avaient souhaité la tenue d’une telle rencontre avant le dernier round des pourparlers inter-maliens qui démarrera dans quelques jours dans la capitale algérienne.
En tout cas, en organisant ces concertations le gouvernement a voulu tenir compte d’une préoccupation majeure de l’opposition qui a toujours crié sur tous les toits son exclusion des pourparlers d’Alger. La balle est désormais dans son camp.
A l’issue des concertations, les forces vives de la nation ont demandé à la délégation de négociation de revoir certaines parties du document relatives à l’intégrité territoriale du Mali, à la sécurisation et au développement des régions du nord.
Source: autre presse