Le lundi 22 aout 2022, s’est tenue dans la salle de conférence du ministère de l’industrie et du commerce une session extraordinaire organisée par le Conseil national des prix. Cette session a été présidée par le ministre de l’Industrie et du Commerce.

L’ordre du jour de cette session extraordinaire organisée par le Conseil national des prix était de faire l’examen de la structure de prix du sucre à l’importation.

Après les échanges, le Conseil national a mis en place quelques recommandations.

Il préconise l’actualisation de la structure de prix du sucre au regard de la tendance haussière des prix fournisseurs sur le marché international et des frais d’approche. C’est dans ce contexte que le Conseil national des prix fixe les prix plafonds du sucre ainsi : prix au grossiste 30.000 FCFA le sac de 50kg ; et le prix détaillant 650FCFA le kilogramme.

Aussi, le Conseil national des prix à au cours des échanges prôné la réallocation à d’autres opérateurs économiques des qualités non exécutés au cordon douanier du contingent arrivé à échéance le 30 juin 2022 estimé à 31000 tonnes, suivant le principe du « premier arrivé, premier servi ».

L’occasion était bonne pour le conseil national des prix de féliciter le gouvernement pour les efforts dans le cadre de la stabilisation des prix et du suivi de l’approvisionnement régulier du pays en produits de première nécessité en général et du sucre en particulier.

Le Conseil national des prix n’a pas manqué l’occasion de remercier les opérateurs économiques pour leur sens de patriotisme pour avoir renoncé à une partie substantielle de leurs marges commerce. Il a aussi remercié les consommateurs pour leur résilience face aux effets de la crise multiforme que connait le Mali.

Notons que le sucre a connu une hausse exorbitant pendant ces derniers temps ; le kilo était passé jusqu’à 800f. Chose qui a vraiment secoué la population malienne. Pire, le sucre était presque introuvable dans certaines localités du Mali. C’est le cas dans certains quartiers de Bamako, où il fallait parcourir des kilomètres pour pouvoir se procurer du sucre.

Tioumbè Adeline Tolofoudié

Source: LE PAYS