C’était à travers un communiqué rendu public, le 25 mars dernier. Dans son communiqué, le SYLIMA indique qu’il se réserve le droit de saisir la Cour de justice de la CEDEAO pour le rétablissement du traitement égalitaire de tous par la République du Mali.
« Ceux qui ont scellé cet arrêt famélique de leur nom et de leur signature en porteront la totale et entière responsabilité face à l’opinion et surtout face à l’histoire collective qui enregistre tous les faits et évènements de la Patrie. La Cour croit s’être ainsi sauvée. Elle n’aura cependant pensé ni à la République, ni surtout au Peuple au nom duquel elle rend ses arrêts », révèle le communiqué
En effet, il précise qu’il a été « débouté de son action par la juridiction suprême, juge et partie dans l’affaire ».
Furieux de cet état de fait, Pour rappel, le SYLIMA a, par requête en date du 03 janvier 2023, demandé le sursis à exécution et l’annulation de l’ordonnance sus-spécifiée prise par le Gouvernement de la Transition du Mali en « totale violation des principes constitutionnels d’égalité et d’indépendance du pouvoir judiciaire ». Selon le Syndicats des Magistrats, la Cour suprême, plus haute instance juridictionnelle du pays, aura ainsi mis trois mois environ pour juger une procédure en référé, matière se caractérisant fondamentalement par l’urgence.
Se réservant le droit de saisir la Cour de justice de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) pour le rétablissement du traitement égalitaire de tous par la République du Mali, le SYLIMA invite les uns et les autres à se remémorer l’histoire récente du Mali pour se convaincre que la République et l’objectivité survivent toujours aux hommes.
SBM
Source : L’Alternance