La tenue de la Conférence d’Entente Nationale (CEN) s’inscrit dans le cadre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. Elle se déroulera à Bamako du 27 mars au 2 avril 2017.
Outre la question relative à l’Azawad, désormais dénuée de toute connotation de projet politique à caractère séparatiste ou ethnique, la Conférence d’Entente Nationale discutera des thématiques qui sont liées aux causes profondes de la crise que traverse le Mali depuis 2012.
La CEN n’est pas une conférence de mise en accusation. Elle n’est pas non plus un tribunal. Elle offre une tribune irremplaçable aux Maliennes et aux Maliens pour se parler, se comprendre et s’entendre.
Espace de dialogue et d’échanges, la Conférence d’Entente Nationale est porteuse de grandes espérances. Elle permettra aux Maliens de s’exprimer en toute vérité, en tout respect et sans tabou sur les causes profondes de notre crise. Ce grand dialogue inter Maliens a pour finalité de formuler en toute lucidité des pistes de solutions et d’aboutir à des consensus qui garantiront notre unité nationale, notre devenir commun et notre cohésion sociale. La CEN élaborera en effet une Charte pour la Paix, l’Unité et la Réconciliation nationale.
La Conférence d’entente nationale se veut inclusive. Elle enregistrera parmi ses participants les parties signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation et toutes les composantes de la Nation : les jeunes, les Femmes, la société civile, le secteur privé, les confessions religieuses, les chefferies traditionnelles et coutumières, les services techniques de l’Etat, les médias, les organisations à caractère syndical et politique, les personnalités individuelles.
«Ensemble, protégeons notre unité nationale, notre devenir commun et notre cohésion sociale».