
Fatoumata Sylla (vendeuse ambulante) :
« Le paludisme tue beaucoup de gens ici, surtout les enfants et les personnes âgées. Cette année encore, une connaissance est décédée à cause de cette maladie, elle est vraiment dangereuse. Je n’avais pas entendu parler de cette Journée, mais je trouve que c’est une bonne chose qu’il y ait des initiatives pour lutter contre. Nous, on essaie de dormir sous les moustiquaires, mais parfois, il n’y en a pas assez pour tout le monde ».
A.K. (étudiant en médecine) :
« La Journée mondiale de lutte contre le paludisme, c’est le 25 avril, une date que l’on célèbre chaque année. C’est une belle occasion de rappeler l’importance de la prévention. Mais je trouve que dans les quartiers précaires, les campagnes de sensibilisation restent insuffisantes. Il faudrait davantage utiliser les réseaux sociaux et les radios locales pour toucher un plus large public ».
Aïssata Ballo (ménagère) :
« Je ne connaissais pas cette Journée, mais je sais combien le palu est dangereux. Mon enfant l’a attrapé plusieurs fois cette année. On nous dit de vider les eaux stagnantes, mais personne ne vient nettoyer dans notre quartier. Les autorités devraient vraiment revoir ce point ».
M.C. (agent de santé communautaire) :
« C’est une journée importante, mais elle passe souvent inaperçue. Nous n’avons pas toujours les moyens pour organiser des activités de sensibilisation dans les quartiers. Pourtant, la prévention reste essentielle pour limiter les impacts du paludisme ».
Fatoumata Bouaré (lycéenne) :
« J’ai vu une affiche sur la Journée mondiale de lutte contre le paludisme au CS-Réf. On parle souvent du palu, mais rarement de cette Journée en particulier. Pourtant, elle pourrait vraiment sauver des vies. Une fois, au lycée, des agents de santé étaient venus nous sensibiliser et distribuer des moustiquaires. C’était très utile ».
Dossier réalisé par
Regina Déna (stagiaire)
Source : Mali Tribune