Alors que la responsable des opérations humanitaires de l’ONU, Valérie Amos, est actuellement en visite au Soudan du Sud, les villes reconquises par l’armée sud-soudanaise ont du mal à se remettre de cinq semaines de combats et d’occupation qu’elles ont subies avec l’éclatement de la crise. A Bentiu, la capitale de l’Etat d’Unité et à Malakal celle de l’Etat du Haut-Nil, le constat des humanitaires est le même : tout est détruit, les combattants ont pillé les habitations et les infrastructures. L’urgence humanitaire concerne pratiquement tous les domaines, de la santé à l’eau potable en passant par la nourriture.
Responsable de l’ONG National Relief and Development Corps à Malakal
“Durant les combats, la plupart des gens ont fui vers la rive ouest du Nil, d’autres dans la base de l’ONU et d’autres encore dans les églises et les écoles. Beaucoup d’édifices ont été détruits. […] Tout ce qu’il y avait a été emporté par les rebelles et depuis qu’ils sont partis les choses tardent à s’améliorer.”