Le Collectif des associations des jeunes de la région de Mopti et sympathisants (C.A.J.R.M.S), a tenu, le lundi 1er juillet 2019, une conférence de presse à la Maison de presse. Objectif : faire le bilan des acquis sollicités lors de sa marche du vendredi 21, renouveler ses doléances auprès des autorités pour la sécurisation des personnes et leurs biens dans la région de Mopti…C’était sous l’égide de Adaman Diongo, porte-parole dudit collectif.
« L’union fait la force », dit-on dans notre société. Eh oui, les fils de la région de Mopti suivent cette voie. Après la marche du 21 juin lors de laquelle ils ont dénoncé les massacres et réclamé la sécurisation de leur zone, ils se retrouvent tous, Peuls, Dogons, Bozos, Bobos, …sur la même table pour réitérer leur forte détermination pour la paix et la cohésion sociale dans leur région.
Dans son allocution, le porte-parole du C.A.J.R.M.S, a précisé que la marche du 21 juin entre dans le cadre de la dénonciation des massacres perpétrés au centre, et inviter l’Etat à jouer son rôle. Selon lui, le collectif est composé de 42 associations de la région de Mopti. Pour Adaman Diongo, les objectifs de la marche ont été atteints.
Pour le porte-parole du C.A.J.R.M.S, la création d’un cadre politique pour la résolution de la crise au centre du Mali; la nomination de son Excellence Dioncounda TRAORÉ à titre de haut représentant du chef de l’État pour le centre du Mali; la nomination d’un nouveau gouverneur pour la région de Mopti; le renforcement du dispositif militaire dans la région de Mopti, depuis le 23 Juin 2019 sont les acquis de leurs combat pour la sécurisation du centre du Mali.
Par ailleurs, Adama Diongo a déploré que, depuis la date du 21 juin 2019, plusieurs incidents se soient produits causant ainsi des pertes en vies humaines et des vols de bétails. La situation est, selon lui, loin d’être stabilisée.
Les recommandations du C.A.J.R.M.S
Comme il l’a fait lors de la marche, le collectif des associations de la région de Mopti et sympathisant recommande à l’Etat : de multiplier les actions de ratissage dans toutes les zones affectées par le terrorisme; prendre le contrôle de la région Mopti afin de permettre le retour effectif et efficace de l’administration, des services de santé et de l’école ; prendre des dispositions en vue d’éviter une catastrophe humanitaire, notamment la famine qui sévit sur les citoyens dans la zone de Mopti.
Boureima Guindo
Le Pays
