Si c’est pour cause de peur ou d’irresponsabilité, l’on ne peut le dire. Le phénomène d’abandon de nouveau-né et/ou d’avortements clandestins refait surface dans les habitudes des jeunes femmes qui prennent des grossesses non désirées. C’est une espèce de délinquance juvénile et d’infanticide la naissance à laquelle font recours les jeunes femmes ou filles qui donnent vie qui devient un cas sérieux dans notre société.
Selon des sources spécialisées, elles commettent ces crimes parfois parce qu’elles craignent la réaction de la société à leur égard. Aussi, parce que, dans certaines familles, un enfant né hors mariage est vu d’un mauvais œil. Certaines filles aussi justifient cette pratique par le fait qu’il s’agit d’un cas de la grossesse non désirée. Une explication qui ne tient pas chez d’autres qui qualifient eux, cet acte plutôt de manque de conscience. Ils estiment que ce sont des comportements qui méritent d’être sévèrement punis par la loi en vigueur.
En guise d’illustrations, la semaine dernière, dans la Région de Gao, un nouveau-né a été découvert dans une marre par des passants. Après des investigations par la Brigade des mœurs, la mère a été identifiée et se trouve entre les mains de la Gendarmerie. L’enfant, quant à lui, est pris en charge par l’Hôpital de Gao. Ce dernier cas en est le troisième en un mois dans la même Région.
C’est une pratique qui était aussi assez fréquente dans notre capitale, Bamako où, de plus en plus, les jeunes filles à terme de leur grossesse jetaient leurs nourrissons dans les puits ou dans les poubelles. Cependant, il y avait un bon moment qu’on n’entendait plus parler de ce genre de crime.
Le Fouineur !
Le Combat