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Semences améliorées et hybrides : LES PAYSANS ATTESTENT SON HAUT RENDEMENT

L’ONG Malimark, en collaboration avec l’ONG Injaro et la société semencière Faso Kaba, a organisé vendredi dernier une journée d’échanges avec les paysans des zones d’intervention sur l’adoption des semences améliorées et hybrides de maïs, mil, sorgho et d’arachide à haut rendement.

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La rencontre s’est achevée par la visite de l’unité de nettoyage, de triage, de traitement et de conditionnement des semences de Faso Kaba, située à Banankoroni sur la route de Sikasso.Les paysans, semenciers pour la plupart, sont venus des cercles de Barouéli, Kolokani, Kita, Kadiolo, Yorosso, Koro et Niono, pour échanger sur l’adoption des semences améliorées et hybrides de céréales et de légumineuses, essentiellement celles fournies par la société semencière Faso Kaba. Chaque intervenant a évoqué le comportement des semences mises à sa disposition avec le paquet technologique conseillé par l’encadrement de l’ONG Malimark et les services techniques de vulgarisation. Ainsi, tous les témoignages ont certifié la résistance à la sécheresse des variétés proposées à la vulgarisation. Cette remarque était d’autant pertinente que l’hivernage a connu, selon eux, des périodes plus ou moins longues de sécheresse. Cependant, les variétés améliorées ou hybrides n’ont guère souffert de cette pénurie d’humidité et, mieux, les parcelles de légumineuses encore plus sensibles à la sécheresse ont résisté grâce à la fraîcheur conservée sous les pieds des plantes.
Sur les rendements escomptés, les paysans ont reconnu les récoltes abondantes des variétés améliorées et hybrides comparativement aux semences témoins locales qu’ils utilisaient. Les plantes hybrides conservent la couleur verte de leurs feuillages et tiges. Cette situation a été également perçue sur les légumineuses qui conservent aussi leur couleur verte et donnent plus de fourrage que les variétés ordinaires. Les témoignages des paysans corroborent les propos de Dramane Traoré, responsable des services agricoles à Malimark. Celui-ci assure que la semence contribue pour 30 à 35% à la hausse de rendement de la plante. Il a tenu à rappeler que les paysans constituent le maillon de la vulgarisation agricole sur le terrain en l’absence d’un effectif conséquent d’agents d’encadrement de base des services techniques déconcentrés.
Par ailleurs, le responsable des services agricoles de Malimark s’est félicité des renseignements fournis par les paysans qui ont accepté d’appliquer ces expérimentations sur leurs parcelles. Il a enfin souligné que cette journée d’échanges entre paysans de différentes zones d’intervention constitue un moyen pour rassurer sur les pratiques agricoles meilleures à apporter à l’exploitation et l’assurance de meilleurs revenus grâce à l’augmentation de rendements.
La visite sur le site de l’unité de nettoyage, de triage, de traitement et de conditionnement des semences de Faso Kaba à Banonkoroni a été aussi fructueuse. Ici les paysans ont été invités à prendre le temps nécessaire pour effectuer certaines tâches de nettoyage de leurs céréales avant leur expédition à l’unité. Cette précaution leur fera gagner plus de revenus. L’opération de l’unité de Faso Kaba consiste à épurer les graines pour les débarrasser de toutes les impuretés, à éliminer les graines qui ne répondent pas aux normes de calibrage requis et à ne retenir que la partie qui répond à tous les critères de sélection de semences certifiées commercialisables sur les marchés. «C’est la partie seulement commercialisable qui est achetée par la société aux paysans à un prix convenu. On leur retourne les impuretés et les graines non calibrées», a expliqué Mme Coulibaly Maïmouna Sidibé, promotrice de Faso Kaba.
Le chef d’équipe de l’unité Ouamian Monkoro a montré un exemple sur son registre où sur 2,737 tonnes de semences de maïs livrées, il a bénéficié du paiement de 2,650 tonnes. L’acheteur lui a restitué 82 kilogrammes de semences non certifiées avec 5 kilogrammes de sons sortis de sa marchandise après les différentes opérations. «Ce paysan est chanceux, beaucoup n’ont pas cette présence d’esprit pour apporter un stock aussi propre», a soutenu le chef d’équipe Ouamian Monkoro.
Les échanges ont permis aux paysans d’échanger autour leurs expérience. Ils ont souhaité que les partenaires puissent continuer à organiser des rencontres de ce genre avec plus de paysans de différentes localités. Ils ont, en outre, souhaité que les semences leur soient accessibles en début de campagne.

M. COULIBALY

 

Source: essor

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