La Maison de la Presse du Mali a organisé, comme chaque année, la Semaine nationale de la liberté de la presse.
Cette édition 2025 s’est tenue sous le thème : «le journaliste malien face aux défis de l’intelligence artificielle», soulignant la nécessité pour les professionnels de l’information de s’adapter aux évolutions technologiques tout en préservant les principes fondamentaux de leur métier.
La semaine du 3 au 10 mai 2025 a été marquée au Mali par la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse et la traditionnelle Semaine nationale dédiée à cette thématique cruciale. Cette période de réflexion et d’échanges s’est déroulée dans un contexte national particulièrement complexe, marqué par des défis persistants pour les médias et une actualité politique tendue. Cette semaine a été également l’occasion de discuter des difficultés rencontrées par la presse malienne et de lancer un Fonds de Solidarité de la Presse. Le thème retenu de la Semaine annuelle de la liberté de la presse était cette année : «Le journaliste malien face aux défis de l’intelligence artificielle». Un défi supplémentaire pour les médias maliens à l’ère du numérique et de l’incertitude économique, à l’heure où la digitalisation offre de nouvelles opportunités pour la diffusion de l’information et l’engagement citoyen. Le thème soulève également des questions cruciales concernant la véracité des sources et la propagation de la désinformation. Pour y faire face, le paysage médiatique malien, riche de ses organes de presse traditionnels et de l’essor des médias en ligne et des réseaux sociaux, doit s’intégrer dans cette dynamique des mutations profondes observées et des perspectives de croissance qui en résultent.
Cette semaine a été un lieu de rassemblement pour les acteurs médiatiques, les responsables politiques, les représentants de la société civile et les décideurs. Les discussions ont porté sur les difficultés rencontrées par la presse malienne, allant des questions de sécurité des journalistes à la précarité économique, en passant par les enjeux éthiques et déontologiques.
Deux événements majeurs ont marqué cette semaine. La rencontre des acteurs de la presse sur les difficultés du secteur, coordonnée par M. Mamoudou Bocoum. Cette rencontre a permis un échange direct et sans concession entre les professionnels des médias afin d’identifier les problèmes majeurs et de proposer des solutions concrètes pour l’avenir de la presse malienne. Le lancement du Fonds de Solidarité de la Presse, initié sous l’égide de M. Bassidiki Touré. Ce fonds représente une prise de conscience collective de la nécessité pour les acteurs de la presse de se doter de mécanismes de financement autonomes pour répondre à leurs besoins sociaux et professionnels.
La Semaine nationale de la liberté de la presse est un espace de dialogue dédié et une plate-forme de prise de conscience collective des opérateurs de la profession et de leurs faitières.
KML