La 13ème session du Conseil d’administration de l’Agence nationale de la sécurité routière (ANASER), tenue hier, a examiné l’état de mise en œuvre des recommandations de la dernière session et adopté les rapports d’activités et d’exécution du budget 2015.
Au cours de leurs travaux, en présence du directeur général de l’Anaser Mamadou Konaté, les administrateurs ont aussi adopté le rapport d’activités et planché sur l’exécution de budget de l’exercice en cours à la date du 30 juin 2016.
Le président du conseil d’administration de l’Anaser, Souleymane Yacouba Sidibé, a rappelé que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé l’insécurité routière parmi les problèmes de santé publique. Raison pour laquelle, la lutte contre le fléau est devenue une priorité des pouvoirs publics à travers le ministère de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement. La présente session, a-t-il noté, se déroule dans un contexte marqué par les préparatifs du sommet Afrique-France prévu en janvier 2017 dans notre pays.
Les activités à mi-parcours de l’année 2016 de l’Anaser ont concerné essentiellement la sensibilisation et l’information sur le port du casque et la ceinture de sécurité, le contrôle routier, la libération du domaine routier, la mise en place d’une banque de données en sécurité routière ou encore la formation dans le but de réduire les accidents de circulation dans notre pays.
L’Anaser participe également à l’opération de libération des voies publiques en cours dans la capitale pour avoir répertorié tous les axes concernés. « Il s’agit de dégager toutes les installations anarchiques (kiosques, étals, stations, etc.) se trouvant dans l’emprise ou sur les accotements de nos routes », a expliqué un responsable de la structure. « Au Mali, déjà à 1 ou 1,5 mètre vous êtes dans la rue ou sur la voie. Donc il faut que les gens prennent les dispositions pour libérer les endroits concernés », a ajouté notre interlocuteur.
L’objectif à long terme recherché par l’OMS, dans le cadre la lutte conte l’insécurité routière, est de réduire le nombre annuel d’accidents corporels en le ramenant sous la barre de 7 500 victimes, à l’horizon 2020. Pour atteindre cet objectif, un accent particulier est mis sur les campagnes de sensibilisation pour un changement de comportement des usagers de la route mais également sur la collecte et le traitement des données d’accidents de la route, a expliqué le président du conseil d’administration.
B. COULIBALY
Source : L’ Essor