François Hollande reçoit son homologue malien, Dioncounda Traoré, le 17 mai 2013 à Paris
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Le président français François Hollande a annoncé samedi à Addis Abeba qu’il convierait les dirigeants africains à Paris « à la fin de l’année » pour un sommet consacré « à la paix et à la sécurité » sur le continent africain.
« A la fin de l’année, j’inviterai l’ensemble des chefs d’Etat africains à Paris pour une réunion qui sera consacrée à la paix et à la sécurité et donc, d’une certaine façon aussi, à la lutte contre le terrorisme », a-t-il déclaré à la presse, en marge des festivités du 50e anniversaire de l’unité africaine.
Ce sommet doit se tenir les 6 et 7 décembre dans la capitale française, a-t-on précisé dans l’entourage du président Hollande.
Selon ce dernier, la relation entre l’Afrique et Paris « doit être maintenant prolongée par l’appui que la France va donner aux armées africaines pour qu’elles se défendent elles-mêmes, y compris contre le fléau du terrorisme ».
« C’est pour leur sécurité, c’est également pour notre propre sûreté en Europe », a fait valoir le président français, insistant: « ce sont les Africains qui, demain, devront assurer la sécurité de leur continent » même si « la France sera toujours à leurs côtés ».
Comme on l’interrogeait sur l’ouverture d’un deuxième front pour les forces françaises en Afrique de l’Ouest avec l’intervention la veille de forces spéciales au Niger pour mettre fin à l’attaque d’un groupe islamiste, le président Hollande a répondu par la négative.
« Non, il n’y a qu’un front, c’est celui de la lutte contre le terrorisme, partout, et notamment en Afrique de l’Ouest mais pas seulement en Afrique de l’Ouest », a-t-il dit, évoquant ses « prolongements » en Europe et en France.
« Je suis le seul chef d’exécutif européen présent ici, à Addis Abeba », a par ailleurs observé François Hollande. « C’est vous dire la confiance qui est née ces derniers mois, non seulement de notre intervention (au Mali) mais de ce qui est notre conception de la relation entre la France et l’Afrique », s’est-il félicité.