Des infos émanant de source sûre font état de l’intensification de la coopération Russie-Otan dans la lutte contre le terrorisme ; de la poursuite du développement de la confiance mutuelle et de la transparence en ce qui concerne les forces armées de l’Otan et celles de la Russie.
De source fiable, le Commandant suprême des Forces alliées en Europe de l’Otan, le général James L. Jones, en visite à Moscou, a rencontré le chef de l’état-major russe, le général d’armée Iouri Balouïevski. Les deux chefs militaires ont ainsi porté une attention particulière à la poursuite du développement de l’interopérabilité et de la coopération dans le domaine de la gestion des crises et l’identification de domaines se prêtant à une coopération axée sur les résultats, en matière de non-prolifération. Parce qu’ayant en souci la sensibilisation de l’opinion publique sur les objectifs, les principes et les réalisations du Conseil Otan-Russie (COR). C’est dans cet esprit que se situe la visite du général en chef de l’OTAN, le Commandant suprême des Forces alliées en Europe, le général James L. Jones, à la recherche de ressources adéquates à l’appui des initiatives de l’Otan auprès de la Russie. Ainsi, deux jours durant, il a rencontré le chef de l’état-major général des forces armées russes, le général d’armée Iouri Balouïevski, et de hauts responsables de ses services à Moscou. Ils ont débattu du Programme relatif au cadre d’interopérabilité, qui vise à renforcer l’aptitude des forces de l’Otan et de la Russie à opérer ensemble, ainsi que des opérations en cours dirigées par l’Otan. Lors de leur conférence de presse conjointe qui s’est tenue après la rencontre, les deux généraux se sont dits très positifs à propos de leurs discussions et de l’avenir des relations OTAN-Russie.
Une initiative sur l’espace aérien en coopération qui nous concerne en tant qu’espace sahélien, nous incite à revisiter cette coopération sous un nouveau jour, car elle constitue une étape importante dans le cadre de l’initiative sur l’espace aérien en coopération (CAI) au sein du Conseil OTAN-Russie.
L’initiative sur l’espace aérien en coopération est l’un des premiers projets concrets lancés dans le cadre du COR. Un mois après la création du COR, il était décidé d’établir un groupe de travail spécifique présidé par le Secrétaire général adjoint pour l’Investissement pour la défense, afin d’engager une coopération dans le domaine du contrôle de l’espace aérien civil et militaire. L’objectif de la CAI est d’encourager la coopération entre les États membres du COR en ce qui concerne la surveillance de l’espace aérien et la gestion de la circulation aérienne, l’objectif sous-jacent étant de renforcer la transparence, la prévisibilité et les capacités collectives de lutte contre les menaces terroristes. Des trois phases prévues dans ce projet, la phase I a consisté en une étude de faisabilité destinée à déterminer les modalités d’un système CAI visant à améliorer la coordination civilo-militaire. Le groupe de travail institué à la CAI a lancé la phase de mise en œuvre (phase II) de ce projet, avec une attention toute particulière portée aux activités transfrontalières et aux situations dans lesquelles des aéronefs civils pourraient être utilisés pour commettre des attentats terroristes. Cette phase II comporte deux objectifs spécifiques. Il s’agit, d’abord, de développer et de mettre en œuvre une capacité conjointe Otan-Russie pour l’interopérabilité en matière de gestion de la circulation aérienne, l’objectif étant de permettre un échange réciproque de données sur la circulation aérienne.
C’est pourquoi, dans les conclusions de l’étude du groupe de travail des recommandations ont été faites dans le sens d’approuver des spécifications plus détaillées du système, et élaborer un plan de projet pour une solution à faible coût utilisant du matériel et du logiciel disponible dans le commerce. Ces normes et ces formats de données internationaux seront utilisés pour le partage des données sur la circulation aérienne entre les différents centres situés dans les pays de l’Otan et en Russie. Il faudra ensuite élaborer et mettre en œuvre des concepts opérationnels, des concepts de formation et d’exercices, et des procédures de coordination afin de lutter contre les menaces terroristes visant l’aviation civile. La phase III est la phase de validation, qui succédera à la phase de mise en œuvre. Elle prévoit une série d’exercices destinés à vérifier la capacité opérationnelle de l’ensemble du système et à renforcer les capacités de lutte contre les menaces terroristes visant l’aviation civile.
En somme, l’initiative sur l’espace aérien en coopération est financée au moyen de contributions versées sur une base volontaire par les États membres du COR intéressés. La récente démonstration de réaction à un incident avec le drone de l’armée malienne abattu le 31 mars 2025 est un cas d’école qui suscite l’implication du COR dans le cadre de la CAI dans des domaines d’intérêt commun. La diplomatie publique devrait, au premier chef, incomber aux autorités nationales, mais il serait difficile aujourd’hui, sur la base des déclarations officielles russes, de dire si l’Otan est pour la Russie un partenaire, un concurrent, ou un ennemi. Dans l’esprit du COR, les efforts de la diplomatie publique de l’Otan devraient fondre sur l’expérience de la coopération avec les responsables russes. Au grand bénéfice de la paix recherchée dans le Sahel par l’ensemble des acteurs intéressés par les ressources minières et libérales de la zone du Liptako-Gourma et du Bassin de Taoudéni.
Une initiative sur l’espace aérien en coopération qui nous concerne en tant qu’espace sahélien, nous incite à revisiter cette coopération sous un nouveau jour, car elle constitue une étape importante dans le cadre de l’initiative sur l’espace aérien en coopération (CAI) au sein du Conseil OTAN-Russie.
L’initiative sur l’espace aérien en coopération est l’un des premiers projets concrets lancés dans le cadre du COR. Un mois après la création du COR, il était décidé d’établir un groupe de travail spécifique présidé par le Secrétaire général adjoint pour l’Investissement pour la défense, afin d’engager une coopération dans le domaine du contrôle de l’espace aérien civil et militaire. L’objectif de la CAI est d’encourager la coopération entre les États membres du COR en ce qui concerne la surveillance de l’espace aérien et la gestion de la circulation aérienne, l’objectif sous-jacent étant de renforcer la transparence, la prévisibilité et les capacités collectives de lutte contre les menaces terroristes. Des trois phases prévues dans ce projet, la phase I a consisté en une étude de faisabilité destinée à déterminer les modalités d’un système CAI visant à améliorer la coordination civilo-militaire. Le groupe de travail institué à la CAI a lancé la phase de mise en œuvre (phase II) de ce projet, avec une attention toute particulière portée aux activités transfrontalières et aux situations dans lesquelles des aéronefs civils pourraient être utilisés pour commettre des attentats terroristes. Cette phase II comporte deux objectifs spécifiques. Il s’agit, d’abord, de développer et de mettre en œuvre une capacité conjointe Otan-Russie pour l’interopérabilité en matière de gestion de la circulation aérienne, l’objectif étant de permettre un échange réciproque de données sur la circulation aérienne.
C’est pourquoi, dans les conclusions de l’étude du groupe de travail des recommandations ont été faites dans le sens d’approuver des spécifications plus détaillées du système, et élaborer un plan de projet pour une solution à faible coût utilisant du matériel et du logiciel disponible dans le commerce. Ces normes et ces formats de données internationaux seront utilisés pour le partage des données sur la circulation aérienne entre les différents centres situés dans les pays de l’Otan et en Russie. Il faudra ensuite élaborer et mettre en œuvre des concepts opérationnels, des concepts de formation et d’exercices, et des procédures de coordination afin de lutter contre les menaces terroristes visant l’aviation civile. La phase III est la phase de validation, qui succédera à la phase de mise en œuvre. Elle prévoit une série d’exercices destinés à vérifier la capacité opérationnelle de l’ensemble du système et à renforcer les capacités de lutte contre les menaces terroristes visant l’aviation civile.
En somme, l’initiative sur l’espace aérien en coopération est financée au moyen de contributions versées sur une base volontaire par les États membres du COR intéressés. La récente démonstration de réaction à un incident avec le drone de l’armée malienne abattu le 31 mars 2025 est un cas d’école qui suscite l’implication du COR dans le cadre de la CAI dans des domaines d’intérêt commun. La diplomatie publique devrait, au premier chef, incomber aux autorités nationales, mais il serait difficile aujourd’hui, sur la base des déclarations officielles russes, de dire si l’Otan est pour la Russie un partenaire, un concurrent, ou un ennemi. Dans l’esprit du COR, les efforts de la diplomatie publique de l’Otan devraient fondre sur l’expérience de la coopération avec les responsables russes. Au grand bénéfice de la paix recherchée dans le Sahel par l’ensemble des acteurs intéressés par les ressources minières et libérales de la zone du Liptako-Gourma et du Bassin de Taoudéni.
Source : L’Aube