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Secteur de l’eau au Mali: 60 experts passent en revue les défis et opportunités de financement

L’hôtel El Farouk de Bamako abrite un atelier de deux jours sur le thème: «financement climatique et mise en œuvre des ODD et des CDN dans le secteur de l’eau: avancées, défis, perspectives et opportunités au Mali». Drissa Samaké, représentant le ministre de l’Energie et de l’Eau a lancé, ce mardi matin, les travaux de l’atelier. C’était en présence du Prof Amadou Hama Maïga, président du Partenariat Régional de l’Eau de l’Afrique de l’Ouest (GWP-AO).

Le Mali est touché par les changements climatiques. Le pays doit agir pour renforcer sa résilience afin de lutter contre la pauvreté. L’atelier de Bamako financé par le Partenariat Régional de l’Eau de l’Afrique de l’Ouest (GWP-AO), à travers le Partenariat National de l’Eau du Mali (PNE-Mali) s’inscrit dans le cadre du Programme Eau Climat et Développement (WACDEP 2017-2019). Un programme qui met l’accent sur l’intégration de la sécurité en eau et de la résilience climatique dans les processus de planification du développement et de prise de décision.

Le but de l’atelier de Bamako, a rappelé le Prof Amadou Hama Maïga, est de contribuer au renforcement des capacités des institutions et des experts du Mali à mobiliser les financements internationaux dédiés à l’adaptation aux changements climatiques, en particulier le Fonds Vert pour le Climat (FVC). Aussi, a indiqué le président du Partenariat Régional de l’Eau de l’Afrique de l’Ouest, le WACDEP est un programme multi pays bénéficiant à une vingtaine de pays dans le monde dont quatre pays en Afrique de l’Ouest à savoir: le Bénin, le Burkina Faso, le Ghana et le Mali.

En matière d’adaptation, a expliqué Drissa Samaké, représentant le ministre de l’Energie et de l’Eau, la vision du Mali est de faire de l’économie verte et résiliente aux changements climatiques, une réalité. Cet idéal, explique Samaké, passe par l’atteinte des Objectifs du Développement Durable (ODD) et surtout par l’appropriation de tous les acteurs de la Contribution Déterminée au niveau National (CDN). D’où, selon lui, l’importance de l’atelier de Bamako auquel il a invité les participants à une grande assiduité.

Mamadou TOGOLA

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