Va-t-on continuer à déplorer les pertes en vies humaines causées par des inondations chaque année sans rien faire ? Le bon sens voudrait le contraire. Malheureusement, aucune décision ou précaution importante a été encore prise par les autorités compétentes pour mieux prévenir ces dégâts. Quant aux populations concernées, elles continuent de se démerder chaque année sans en avoir réellement la moindre mesure capable d’assurer leur propre sécurité.
Oui, ces inondations sont des faits naturels ou alors des catastrophes naturelles. Et fau-t-il encore rappeler que l’on ne négocie pas avec la nature ? Le mieux, ce serait plutôt de se conformer avec ses principes et de trouver un moyen pour se protéger au mieux qu’on peut contre ses effets néfastes à tout moment.
Donc, l’on est obligé de s’adapter à ces différents phénomènes naturels pour pouvoir vivre en paix. Sauf que cela doit forcément passer par des mesures idoines qui manquent à beaucoup des populations qui attendent toujours que les miracles se produisent en leur faveur. Malheureusement, si le contraire arrive, ce sont des messages de détresse et de désolation auxquels l’on assiste. Mais, le mal est déjà fait.
A Bamako comme dans plusieurs autres localités du pays, des quartiers sont connus pour ces inondations. Chaque année, les populations concernées s’attendent à être submergées par des pluies diluviennes. Parce que tout simplement leurs constructions sont faites, soit dans le lit du fleuve, ou sur les passages des eaux. Et pourtant, l’on a coutume de dire que l’eau abandonne difficilement sa trajectoire.
Oui ces inondations sont des catastrophes naturelles que nul ne peut prédire ou empêcher, mais se protéger soi-même contre ces situations doit être le souci de tout citoyen. Cela permettrait de minimiser le risque. L’on a beau situer les responsabilités, tant que les cours d’eaux sont restés obstrués par des constructions, ce sont forcément les maisons qui seront toujours inondées ou submergées par les eaux et l’on assistera encore et encore à des dégâts et même à des pertes en vies humaines chaque année. C’est malheureux et nous devons comprendre que ce n’est pas du tout le ciel qui viendra nous sauver !
Ousmane BALLO
Source : Ziré