L’histoire nous a tous enseigné que nul ne connait ce que l’avenir lui réserve. Mais le cas Amadou HAYA SANOGO était prévisible parce que le coup d’Etat étant un acte puni par toutes les constitutions et les chartes du monde entier.
Si le continent africain traine toujours, c’est à cause des putschs sempiternels, sinon l’Afrique à tout pour se développer, même si certains gouvernements se sont montrés incompétents pour s’accrocher au pouvoir par des révisions constitutionnelles, malgré tout rien ne peut justifier un coup d’Etat et le 22 Mars 2012, certains Maliens ont applaudi cet acte ignoble du général SANOGO et ses amis. Par contre d’autres l’ont condamné, la population était divisée et d’autres sont restés perplexes. Mais les putschistes et leurs acolytes contrôlaient tout, maitrisaient tout le Mali qui était à leur merci, car on a tout simplement fait croire à la population que le président ATT était l’ennemi déclaré de tous les Maliens. Force est de reconnaitre qu’au finish SANOGO aussi faisait tout ce qu’il a reproché au président démissionnaire Amadou Toumani TOURE. Dans l’armée malienne SANOGO et ses partisans sautent de grades. Ce qui a créé des différends au sein de nos forces armées et de sécurité. Mais si le général SANOGO pouvait présenter ses excuses à Cheik Modibo DIARRA pour le respect dû aux ainés chez nous. Après la démission forcée du premier ministre Amadou Haya n’aurait du humilié ce sexagénaire qui a tout donné pendant son séjour à la primature. Réellement on pouvait tout reprocher à ce patriote sauf l’inactivité ou le flegme. Cheick Modibo Diarra ne méritait certainement pas la poubelle. Sanogo lui demandera-t-t-il pardon ? SANOGO un rattrapé de l’histoire ou la victime de ses victimes.
Par Mamadou D TRAORE
Source: Le Psychiatre