« Je crois que l’on fait face dans la région du Sahel à une situation extrêmement difficile et extrêmement tragique », a déclaré mardi le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, lors d’une conférence de presse à Genève.
D’un point de vue strictement sécuritaire, il est évident que la capacité sur le terrain, avec la combinaison de la MINUSMA, du G5 Sahel et de l’opération française Barkhane, reste insuffisante face à la menace du terrorisme dans la région.
« Je me suis battu pour que le G5 Sahel puisse être conçu avec un mandat plus fort et avec un financement garanti. Malheureusement, il dépend de contributions volontaires et a des vulnérabilités qui sont évidentes à ce moment-ci », a regretté le chef de l’ONU.
Face à l’expansion du conflit dans la région et à la menace qu’il pose aux régions côtières d’Afrique de l’Ouest, M. Guterres espère que la capacité de réponse sera revue, avec « un système sécuritaire renforcé », soulignant la « contribution positive annoncée par les pays de la CEDEAO ».
G.K
Journal du mali